« Les gens heureux lisent et boivent du café » est LE roman culte d’Agnès Martin-Lugand, pourtant je ne l’avais jamais lu avant cet été. C’est à force d’en entendre parler à tout va que je me suis lancée, d’autant plus que – comme je vous le disais ici – la période estivale est celle qui se prête, selon moi, le mieux aux lectures légères et feel-good.
Le livre : « Les gens heureux lisent et boivent du café »
Crédit photo : L&T
L’autrice : Agnès Martin-Lugand est une autrice française qui, avant de se consacrer à l’écriture, a exercé six ans en tant que psychologue clinicienne dans la protection de l’enfance. Son premier roman, « Les gens heureux lisent et boivent du café » a été un grand succès et les droits cinématographiques ont, d’ailleurs, été acquis.
Pour retrouver mon avis sur son roman « Désolée je suis attendue« , c’est ici.
Le résumé : » « Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. » Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel. »
Mon avis : Je vous parlais plus haut de lecture légère mais ce roman ne l’est finalement pas tant que ça puisque tout commence par un drame : la mort du mari et de la fille unique de Diane, la protagoniste principale.
Il s’agit donc d’une histoire de deuil : apprendre à le gérer, à vivre avec, à ne pas lui laisser prendre toute la place et à ne pas grignoter son entourage.
Ce livre traite également d’espoir et d’amour (envers soi-même, dans un premier temps, puis envers les autres) puisque Diane va lentement tenter de se reconstruire après avoir voulu s’abandonner à la mort. C’était sans compter ses amis et notamment Félix, personnage exubérant, insolent, parfois même un peu inconséquent.
C’est au cœur des grands paysages iodés et sauvages de l’Irlande – et plus particulièrement du petit village de Mulranny – que Diane ira panser ses plaies. Elle y croisera des personnes bienveillantes, d’autres un peu moins. Mais les apparences peuvent s’avérer trompeuses …
J’ai, par moment, craint une fin toute trouvée et peu originale, mais l’autrice a su me surprendre par la tournure des événements, laquelle apporte une certaine maturité à l’histoire.
Il ne s’agit, certes, pas de grande littérature, il y a quelques stéréotypes ainsi que des éléments narratifs trop peu développés à mon goût. Cependant, ce roman ne se lit pas pour en garder un souvenir impérissable, mais davantage pour se faire du bien. D’ailleurs, plusieurs semaines après je l’ai toujours en tête (peut-être grâce à ce café littéraire au cœur de Paris qui me fait rêver depuis plusieurs années maintenant).
J’ai appris récemment qu’il y avait une suite à ce roman, je la lirai probablement quand les jours se raccourciront, que les températures baisseront et qu’il fera bon de se blottir dans un plaid avec … un livre et une tasse de café justement.
Vous avez lu ce livre phénomène ? Qu’en avez-vous pensé ?