Hier soir, Haricot poussait, et je l'ai donc chopé par le body, déculotté en un tourne-main et assis sur le pot.
"Ahahahahah !" a crié Nereij, sans éviter la catastrophe, c't'à dire le peton qui écrase une boulette de caca. Mais bon, ce n'est pas l'objet de ce post (je voulais juste que vous sachiez qu'on vit dangereusement, toujours.)
Je pense que la parentitude a de sacrés effets pervers. C'est vrai, on encourage nos bambins à rototer après le biberon, et du coup, ils n'hésitent pas, certains de se faire féliciter à chaque fois.
Vous l'avez deviné, Haricot se marre quand il rote.
Il aime bien faire des petits burps.
Sauf que je le soupçonne d'en contrôler certains. Leur effet comique est trop largement exploité par le Haricot pour être inopiné. Par exemple, je l'attrape et le mets sur mes genoux, en face à face, lui fais la discussion et attends sa réponse, et bien sûr, il me sort pulie au bon moment un joli petit burp qui lui donne un grand sourire si ce n'est une franche rigolade.
J'avoue que ça me fait rire aussi. Même si je doute d'en rire dans dix ans.
Hier soir, Nereij le couche, et j'attrape le chat, le mets sur les genoux et lui donne du: "oh mon minou gros minou !" Sauf que Smoke, ce n'est pas un rototo mignon dont il me gratifie, mais un magnifique et tonitruant BUUUUUUUUUUUUUURP.
...
L'haleine croquette, c'est plus gras que l'haleine bibi.
Beurk.
Franchement.
Smoke reste haut la main le cochon de la famille.