La toute première fois que j’ai mis l’album… je l’ai écouté quatre fois en boucle ! Oui, j’avais activé le mode repeat, chose que je ne me souviens pas avoir faite depuis longtemps !
Roseaux est le projet d’un trio pour le moins éclectique et dont les apparentes différences n’ont fait que les rapprocher : Émile Omar (ex-programmateur de Radio Nova, sound designer, producteur de disques et chantre de la musique antillaise sur les dancefloors), Clément Petit (violoncelliste et réalisateur navigant entre musique improvisée et chanson), et Alex Finkin (réalisateur & directeur musical, aussi bien à l’aise dans les musiques électroniques, la soul, la chanson française que dans la comédie musicale).
Après un premier album entièrement composé de reprises (Police, Pearl Jam, Gil Scott-Heron…) publiés en 2014, les revoici avec Roseaux II (ou ROSEAIIX) pour un concept encore plus personnel puisque cette fois-ci huit des dix chansons sont des originales ; les exceptions étant « Heart & soul » du Suédois Olle Nyman… qui chante lui-même ici et que l’on retrouvera en fin d’album sur « Waves of sorrow » ! Ainsi que « You can discover » de John Martyn, interprétée ici par Mélissa Laveaux.
Autre lien avec le premier album : la présence d’Aloe Blacc, pour un « Daily bread » enregistré il y a dix ans et dont seule la musique a été retravaillée par le groupe. Parmie les autres artistes remarquables, Ben L’Oncle Soul, Anna Majidson et Blick Bassy complètent un ensemble d’une efficacité impressionnante !
La musique de Roseaux est pour moi, comme souvent me direz-vous, une découverte incroyable, sortie de nulle part, et je ne remercierai jamais assez la personne qui a visé juste en me l’offrant !
(in Heepro Music, le 09/09/2019)
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