Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l'University College de Londres suggèrent que le contenu posté et consulté sur les réseaux sociaux pourrait jouer un rôle plus déterminant que les plateformes en elles-mêmes dans l'incidence de la dépression chez les adolescents.
Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux sont associés à des dangers pour la santé mentale.
Une étude australienne parue fin 2018 dans The Australian Journal of Psychology a par exemple comparé l'usage abusif de ces plateformes à des addictions similaires à celles observées avec l'alcool.
En janvier 2019, une autre étude publiée dans le journal The Lancet a démontré un lien entre consommation excessive de réseaux sociaux et dépression chez les adolescents.
Enfin toujours en janvier 2019, une étude publiée dans l'American Journal of Health Promotion, avait démontré qu’une augmentation significative de 10% du nombre d’expériences positives sur les réseaux sociaux d'un individu, ne se répercute pas sur son sentiment de solitude qui reste inchangé.
Une nouvelle étude est parue mardi 13 aout The Lancet Child & Adolescent Health et a été réalisée sur 12 866 adolescents anglais âgés de 13 à 16 ans. Les participants ont été interrogés sur leur fréquence de consommation des réseaux sociaux. Vérifier son téléphone plus de trois fois par jour a été qualifié d'usage "très fréquent" par les chercheurs qui ont dirigé les travaux. Ces indications n'ont toutefois pas tenu compte du nombre de connexions effectuées depuis un ordinateur. Les adolescents ont également été invités à fournir des informations relatives à leur état de santé mentale, notamment sur leur sentiment de bien-être et leur niveau d'anxiété. Résultat ? Les chercheurs ont constaté que l'utilisation très fréquente des médias sociaux était associée à une plus grande détresse psychologique. L'effet était particulièrement prononcé chez les filles, notent les auteurs de l'étude.
"Nos résultats suggèrent que les réseaux sociaux ne sont pas dangereux en soi, mais que leur usage fréquent peut se faire au détriment d'activités ayant des impacts positifs pour la santé, comme dormir ou faire du sport", développe Russell Viner, co-auteur de l'étude et chercheur à l'Institut de la santé infantile de l'University College London (Londres, Royaume-Uni). Cette théorie n'est toutefois pas nouvelle : une étude canadienne publiée en juillet dernier dans la revue Jama Pediatrics suggère que le temps passé sur les réseaux sociaux remplace celui que l'on pourrait consacrer à des activités qui renforcent le moral, comme faire du sport ou se promener dans la nature.
L'autre grand risque est de s'exposer au cyber-harcèlement, surtout pour les jeunes femmes, alerte l'équipe de Rusell Vinner : "Les interventions visant à promouvoir la santé mentale devraient inclure des efforts pour prévenir le cyber-harcèlement."
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