Matthis : Le projet est complètement interchangeable en réalité. Des affiches telles que " Bristol x Belgrade " ou bien " Moscou x Lisbonne " sont tout à fait envisageables.
Laurent : Le projet part de Bordeaux dû à l'équipe du Type qui est à l'initiative du projet. L'idée était de continuer de faire notre job de Bordeaux mais dans d'autres villes. Puis, de les connecter entre elles, à travers des échanges artistiques. Mais si demain on peut faire un évènement à Kiev en invitant des artistes de Vilnius ou Lyon, on le fera. L'idée est définitivement de construire un projet européen et international.
Désirez-vous chapeauter le projet Scene City dans sa globalité, ou accorder une liberté totale aux scènes ?
Matthis : Aujourd'hui il est trop tôt pour en parler, le premier évènement n'a pas encore eu lieu. Mais évidemment qu'on aimerait être présents sur tous les événements, si on peut on le sera. On va voir comment se déroule le projet.
Laurent : Si par exemple notre partenaire ukrainien, Tight Magazine, souhaite organiser une soirée " Scene City featuring Leipzig ", référencé sur le projet aussi, et que les échanges se font naturellement entre les deux villes et partenaires concernés, on n'en est plus que ravis ! Si on peut y être on y sera. Le but du projet est vraiment de connecter les villes entre elles et d'encourager les dialogues et les échanges entre les scènes artistiques !
Matthis : Cette idée est aussi partie des jumelages qui existent entre les villes, malheureusement tombés en désuétude. On voulait donc repenser le jumelage d'une manière nouvelle et culturelle. Les villes vont être prédominantes dans ce projet.
Laurent : Avec Le Type, on s'est toujours envisagé comme un média local avec une ligne éditoriale très claire sur cette dimension. Et l'idée de ce projet, même si l'on s'exporte, c'est de poursuivre ce prisme local. Particulièrement porteur de sens à notre avis.