Les machines

Par Vertuchou

Les machines avaient commencé
Par rire comme des enfants
Qui semblaient vouloir amuser
Les gens de tous les continents.
Puis elles avaient tant grandi
Qu’elles étaient devenues comme
Des adolescents, puis des hommes
Précieusement munis d’outils.
Enfin, se fiant au silence
Et à la morne indifférence
De ceux qui en usaient,
Elles se mirent lentement
À devenir ces lourds géants
Qui nous broient dans leurs rets.

Maurice Carême

Partager cet article

Repost 0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Vous aimerez aussi :

En ces lourdes soirées où les images Un jour Protège-moi J'avais envie

Poètes D'aujourd'hui

« Article précédent