L'amer michel

Publié le 04 septembre 2019 par Fabianus

Michel Sardou, aujourd’hui peut-être ou alors demain, cassera sa pipe à force de la bourrer, ou plutôt de labourer les scènes des théâtres après avoir usés celles de la chanson. Il interprète, actuellement, Daniel Bachelet qui n’a aucun lien avec l’auteur des Corons, paix à son âme. Il s’agit du héros de N'écoutez pas mesdames !, une pièce de Sacha Guitry mise en scène par Nicolas Briançon.
L'artiste est venu sur RTL pour faire sa petite promo, comme il se doit dans le né ; ce monde bien né, celui de l’ancien temps dont Michel garde tant de nostalgie.
Oui, Michel en a profité pour exprimer sa haine de notre époque !
-   Je hais cette époque. Je hais ce siècle, j'aime pas du tout, a-t-il commencé. On n'a plus aucune liberté. Rappelez-vous les années 70-80, on fumait, on faisait l'amour, on roulait vite, on pouvait boire, le théâtre marchait, les affaires marchaient. Maintenant, tout est des réseaux sociaux ridicules où des gens s'expriment quelque fois bien mais très souvent c'est des abrutis...".
Les médias ne sont pas épargnés par l’artiste quelque peu amer. 
-   Vous regardez la télé, ce ne sont que des débats. Que va dire le président de la République ? Huit émissions. Une fois qu'il a parlé, qu'est-ce qu'il a dit ? On répète ce qu'il vient de dire... Ils nous prennent pour des cons quoi !
Quelque peu excédé l’auteur à succès se lamente d’une vie qui devient moins souple, moins détendue que dans les années 80.
-   Je hais cette époque et ce siècle, tout m’irrite Le téléphone portable, je hais ça, les réseaux sociaux, n'en parlons pas, et les 'gilets jaunes', et les 'gilets rouges', et les 'gilets bleus', et les 'gilets verts'... Et merde, ça va. La seule politique que je pratique c'est que je fais partie du parti animaliste !
C’est déjà ça, Michel ! J’espère que les animaux reconnaissent en toi une ancienne bête de scène ! En attendant, ton animosité anime alliés à ta cause : celle des grincheux lucides dont je pourrais faire partie tant une part de vérité émane de tes propos.