A l’Ötillö (qui veut dire « d’île en île » en suédois), la course se dispute au paradis… euh pardon... dans l’archipel de Stockholm, entre l’île de Sandham et celle d’Üto. Une aventure de 76 km avec 66km de trail sur les 24 îles traversées et 10 km de natation dans la mer baltique pour relier toutes ces îles.
J’avais déjà eu la chance de me rendre sur cette course en 2013 à une époque où le swimrun était encore très confidentiel et une affaire quasi exclusivement suédoise. Les choses ont bien changé depuis. Pour cette 14e édition de ce qui est devenu le « championnat du monde Ötillö » (d’autres courses en Allemagne, Angleterre, France (Cannes), Californie, Suisse, Hongrie, Malte et Suède permettent de se qualifier), 24 nationalités étaient représentées avec notamment 22 équipes venues de France où l’épisode Intérieur Sport de Canal + et le reportage de Stade 2 ont marqué les esprits et déclenché un véritable engouement (si vous avez un peu de temps, regardez-les, et gardez une boite de mouchoirs juste à côté de vous).
Le fait de courir en binôme change tout de l’approche de l’expérience. Tu dois veiller sur l’autre, être à son écoute, être solidaire dans les moments de faiblesse. Et réciproquement. Tu partages les moments d’euphorie ou de détresse. Le lien entre partenaires va bien au-delà de la corde qui parfois les relie.
En trente ans de métier (pffff déjà), j’ai eu la chance de vivre beaucoup de belles expériences. Rarement, j’ai ressenti cette sensation. Un peu comme le flash d’un jeune lycéen ou étudiant qui se dit « c’est ça que je veux faire plus tard ». Reste à trouver la partenaire…
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Au total 2h33 d'effort sous un grand soleil dans un décor somptueux avec un kiff total dans l'eau (température de l’eau : 16° environ) et sur les sentiers et les rochers des différentes îles traversées. 2h33 avec à chaque instant la conscience d’être un ultra privilégié et de pouvoir vivre de tels instants.
(Photos Pierre Mangez/ÖTILLÖ, Jakob Edholm/ÖTILLÖ)
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A Longueil-Sainte-Marie, dans l’Oise, je participe à un 12 heures de natation, une épreuve dont m’a parlé Muriel, une copine de triathlon fan d’eau libre que j’ai retrouvée au triathlon de Deauville en juin dernier. Comme elle est aussi « joueuse » que moi sur ce genre de « plaisanteries », ça ne pouvait que déboucher sur une inscription quasi immédiate. Un truc de ce type, je n’ai jamais fait et c’est ce qui m’amuse beaucoup beaucoup. Je sais gérer à pied, je sais gérer sur le vélo, on va voir si je sais gérer dans l’eau.
Le principe est simple, une base nautique dont le tour fait 500 m, un départ samedi à minuit (nager de nuit, ça aussi ça va être rigolo) et une arrivée dimanche à midi. Objectif : faire le plus de tours en gérant ces 12 heures comme on veut. Il y a des formules en équipes où les nageurs se relaient mais l’idée de le faire en solo est bien plus drôle (sauf peut-être pour mes épaules, mais on fera le point lundi… j’ai déjà mal rien qu’à y penser).
Je vais voir comment ça se passe car je pars vraiment dans l’inconnu, mais mon idée est de partir sur des cycles de 45’ de nage, soit probablement autour de 5 tours, et 15’ de repos-ravito. En comptant l’inévitable baisse de régime au fil des heures, ça devrait m’amener entre 20 et 25 km au bout des 12 heures. L’estimation est large mais je ne sais vraiment pas comment tout ça va se gérer. Je vous raconte ça la semaine prochaine dans une prochaine news… si je ne me suis pas noyé.
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Bilan du mois d'août
Evidemment un mois solide en volume horaire, EmbrunMan oblige, et beaucoup moins en terme de séances puisqu'il faut bien couper un peu avant... et après. La suite, vous la connaissez déjà (voir news précédente) avec juste une petite ligne supplémentaire avec un triathlon sprint à St-Ger pour la bonne cause (Virades de l'espoir). L'objectif principal des trois prochains mois est de réussir une préparation correcte en vue du Marathon de Valence (1er décembre) où j'espère faire un temps correct (tout est relatif), autour des 3h45, tout en conciliant une prépa à plus long terme pour la Vasaloppet avec un renforcement musculaire du haut du corps. Tout va donc être une question de répartition. D'autant plus que mon genou droit continue de grincer et que l'augmentation obligatoire du volume à pied pour le marathon va devoir être savamment dosée. Priorité des derniers mois, le vélo va devenir cette fois complémentaire. Toujours une question d'équilibre. La base.
Agenda
(courses où je suis déjà inscrit)
7-8 septembre : l'Ois'eau Libre - 12 heures de natation en eau libre
15 septembre : 10 km de Thoiry
28 septembre : Triathlon sprint à Saint-Germain-en-Laye (Virades de l'Espoir)
6 octobre : Sedan-Charleville (23,6km)
17 novembre : Semi-marathon de Deauville
1er décembre : Marathon de Valence (Espagne)
2020
1er mars : Vasaloppet (ski de fond, 90 km, style classique)
17 mai : Course du viaduc de Millau (23,7 km)
5 juillet : 70.3 Sables d'Olonne