S'il est logique dans l'esprit collectif que plus de chaleur induit plus de consommation d'eau, on sait moins que cela implique aussi plus d'électricité consommée. Les coups de chaud de l'été (forte chaleur, pic de chaleur, vague de chaleur et parfois canicule) entraînent tout au long de la période, des pics de consommation d'électricité plus au moins intenses.
RTE, Réseau de Transport de l'Electricité, observe ainsi que pour chaque degré au-dessus des températures normales de saison, la consommation nationale grimpe de 500 mégawatts, soit l'équivalent de la consommation d'une ville comme Bordeaux. Marqué par des températures records et la mise en marche à plein régime des équipements rafraîchissants, l'été 2019 confirme la règle.
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La hausse de consommation indexée sur le thermomètre est le résultat de l'utilisation accrue de ventilateurs et de climatiseurs équipant de plus en plus de foyers. Il représente l'un des enjeux énergétiques majeurs pour les années à venir. In Sun We Trust constate d'ailleurs qu'en été, les simulations réalisées sur son site internet (80 000 par an) avec climatiseur augmentent de 30 % et doublent même en période de canicule. Alors que la canicule affecte le parc nucléaire (arrêts ponctuels de certaines centrales), elle est propice à la production d'énergie solaire. Car le ralentissement de la production d'un panneau photovoltaïque causé par les fortes chaleurs est plus que largement compensé par l'ensoleillement exceptionnel de ce type de journée.
Ainsi, la production d'un panneau photovoltaïque de 3 kWc à Paris passe de 13.5kWh lors d'un jour d'été moyen à 16.7 kWh (soit plus de 20% supplémentaires) lors d'un jour de canicule dite « exceptionnelle » et à 15.7 kWh (soit plus de 15%) lors d'une journée de canicule dite « classique ».