La Ferrari facile ?
Design, polyvalence, performance. Mais aussi une Ferrari plus accessible, moins intimidante que les berlinettes à moteur central pour une clientèle de néophytes qu'on dit attirés par la marque mais freinés par la perception d'autos trop radicales. C'est ainsi que la Portofino est positionnée en entrée de gamme.
L'empattement de 2670 mm reste rigoureusement identique à la California sortie en 2008, mais le dessin, débarrassé des particularités polarisantes du modèle précédent, semble faire l'unanimité autour de lui. Lisse et naturellement élégant, il semble convenir à merveille à ce que j'anticipe être une Ferrari plus sage.
Avant de m'installer à bord, le rituel de chargement de mes bagages me fait découvrir un coffre nettement plus petit que les 292 litres annoncés le promettent. Ma Samsonite de cabine trouve à peine place dans le gabarit qui délimite l'espace à disposition avec le toit ouvert. Sacoche d'ordinateur et sac photo sont relégués sur les strapontins arrière.