The Gulf // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Les néo-zélandais sont de retour dans le monde des séries avec cette petite surprise. The Gulf est dépaysante et c’est le premier mot qui m’est venu à l’issue de ce premier épisode pour décrire au mieux la série. Situé sur l’idée de Waiheke, la série nous plonge dans un mystère policier plutôt classique mais qui sort du lot grâce au fait que la série se situe justement dans un lieu perdu au bout du monde.
Sur l’île de Waiheke, Kate Elliot enquête sur trois crimes étranges alors que sa vie personnelle continue de la hanter.
Au fond, la série n’a rien de révolutionnaire, mais elle parvient à créer une vraie histoire autour de personnages intéressants et avec un drame policier qui tient la route. On peut s’attendre aux éléments classiques du genre avec le côté retour à la vie policière d’une personne à la retraite. Et c’est clairement ce que The Gulf nous propose, mais il se passe quelque chose d’intéressant, proche d’un polar assez sombre et du style nordique européen. Peut-être est-ce à cause de cette île étonnante ou bien de quelque chose de différent, mais globalement il y a une vraie dynamique qui s’installe entre le climat de l’île et les personnages.
Développée par la chaine néo-zélandaise Three, The Gulf pourrait très facilement être comparée à Broadchurch. Elle en a tous les aspects et partage plus ou moins les mêmes idées dans sa façon de conduire la narration. Les dialogues et les personnages semblent réalistes et tout s’installe de façon à capturer le spleen du décor.
Co produite avec l’Allemagne, The Gulf semble aussi figée dans une autre époque que la notre ce qui est étonnant mais aussi fascinant et permet de se concentrer sur les aspects les plus rustiques du genre policière et donc ceux qui comptent. J’espère juste que les promesses faites avec ce premier épisode vont être tenues et que la série ne va pas tomber dans les pièges que l’on connait aux fictions du pays, comme plus récemment cette année avec The Bad Seed.
Note : 6/10. En bref, prometteur.