Nous revoici dans la capitale de la Wallonie pour le dernier jour des Solidarités. C’est sous une chaleur toujours étouffante que débute cette dernière journée.
En cette journée estivale, NAYA nous convie à entrer dans son monde électro pop aussi ensoleillé que le Théâtre de Verdure. Une belle mise en bouche…
Débarquant tout droit d’Avignon, SUZANE, grande amatrice de Piaf, Renaud et Brel nous livre un son électro plein d’énergie aux paroles contant ses expériences de vie.
Ensuite nous écoutons ADAM NAAS qui livre une ode à la sensualité à son public dans un mélange de musique rock, soul, rap et RnB.
Pour terminer nous nous laissons porter par la musique de CAMELIA JORDANA. Dans un mélange d’électro et de soul cet artiste chante aussi bien en anglais, en français qu’en arabe. Dans un style bien à elle, elle invite le public sur des thèmes engagés comme des interrogations sur la crise des réfugiés ou l’émancipation de la femme.
Le Maquis nous offre quant à lui une programmation plus éclectique que la veille.
Pour commencer, nous découvrons WINTER WOODS, un groupe de folk belge utilisant uniquement des instruments acoustiques et sachant transmettre des émotions à son public. De quoi donner l’eau à la bouche aux festivaliers.
LE MANOU envoute la foule avec sa voix lyrique et ses sons électro-pop. Elle entraine les solidaires dans des histoires d’amour compliquées.
Grande révélation 2018, les belges de SONNFJORD emmenés par la douce voix de Maria-Laetitia, sont une nouvelle bonne occasion de voyager entre paroles françaises et anglaises. Pas de doutes, nous entendrons encore parler longtemps de leur musique envoutante et excitante.
On découvre ensuite VENDREDI SUR MER. Entre chanteuse et conteuse d’histoire à la voix envoutante, ni vraiment rap, ni vraiment électro, VENDREDI SUR MER flotte entre deux eaux ce qui lui donne son style unique et osé.
La soirée est assurée par la prestation futuriste de L’IMPERATRICE. Les 6 musiciens entrainent le public dans différents mélanges de styles qui vont du funk au disco en passant le jazz, de quoi faire bouger les hanches des solidaires.
Du côté de l’Esplanade c’est GRANDGEORGE qui ouvre le bal et met les solidaires les plus courageux dans l’ambiance. Artiste engagé dans la lutte contre la pauvreté, sa musique respire l’authenticité.
Monte ensuite sur scène L’ALGERINO avec 8 albums à son compteur, ses nombreux tubes populaires aux accents du sud font danser petits et grands.
Dans la même lignée suit la légèrement vêtue AYA NAKAMURA qui à 23 ans cumules les tubes en mélangeant les sonorités africaines et le R’n’B. On adhère ou on adhère pas.
Gagnant de la troisième saison de « The Voice », nous retrouvons ensuite KENDJI GIRAC sur scène. Une fois de plus c’était carton plein sur l’Esplanade. Il transmet sa bonne humeur au public tout en l’invitant à danser sur ses tubes, de quoi donner le sourire aux solidaires.
La fin du festival sonne déjà sur Namur et pour terminer en beauté, les amateurs de chanson française et de pop ont pu bouger sur la prestation de CLARA LUCIANI. Les solidaires ont pu redécouvrir son les hits de son premier album sorti en Avril.