Voilà que ces “pauvres” notaires vaudois récriminent. On leur demande d’être un peu raisonnables sur les prix de leurs services, “on” étant l’actuel surveillant des prix.
Criant urbi et orbi comme des truies qu’on égorge, certains représentants de l”‘illustre profession” clament qu’il faut bien qu’ils puissent payer leur loyer … en gros, en substance et en résumé.
Certes, certes, mais jouissant d’un monopole dans le canton de Vaud, ces officiers publics qui aiment à rappeler leurs grades et qualités au vulgum pecus en toutes occasions pourraient peut-être vivre professionnellement ailleurs que dans des palais de marbre, de pierres de taille ou dans des hôtels particuliers flanqués en sus d’une horde de larbins qu’ils veulent serviles.
Dans le genre luxe, Genève n’est d’ailleurs pas en reste.