Depuis 2005 et la publication d’un audit aux conclusions alarmantes publié par l’Ecole polytechnique de Lausanne, de nombreuses études attestent régulièrement de la vétusté du réseau ferré national.
La dernière, en date, confidentielle, émane de l’Etablissement public de sécurité ferroviaire ( EPSF), créé en 2006 au moment de la première vague de privatisations ( fret et liaisons transfrontalières ) et chargé de veiller à la sécurité ferroviaire.
Dans ce rapport il est révélé des » centaines d’anomalies « repérées lors de contrôles aléatoires réalisés en mai dernier : éclisses en bout de course, câblages rongés aux passages à niveau, irrégularités sur des dispositifs de signaux électriques…
Près de 14000 km de voies ( sur les 30000km que compte l’ensemble du réseau ) ont été passés au crible.
Priorité absolue des cheminots, la sécurité des circulations est peu à peu passée en arrière-plan.
De la suppression des brigades de proximité, formées à intervenir rapidement en cas d’incident, à la diminution des pas de maintenance ( contrôle des voies ) la couverture risque n’est plus optimale.
La direction de la SNCF a choisi la stratégie du » risque calculé « qui consiste à pousser l’usure des infrastructures au maximum au lieu d’investir en amont pour éviter les ruptures.
Les infrastructures ferroviaires sont malades de l’austérité.
Il est temps de changer la politique de l’entreprise et du gouvernement en investissant pour la sécurité comme le réclament haut et fort les cheminots.
Section Sète du PCF