Il fut un temps où la terre d'Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l’a faite disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n'était alors qu'une enfant. Aujourd'hui, elle a le moyen de ramener la magie et rendre la liberté à son peuple ; même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.
Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s'élance dans une quête périlleuse…
Alors, je tiens tout de suite à prévenir, c’est une grosse brique ! On parle de 557 pages… Oui, ma petite dame, rien que ça. Mais ce sont 557 pages de délices, d’aventures qui font vibrer, de magie palpitante, d’amitié puissante, d’amour compliqué. Ce sont 557 pages nécessaires.
L’auteure a pris le temps de développer tant ses intrigues que les personnages et aussi les relations entre eux. Les progressions pour chacun d’eux est absolument incroyable. Lorsque nous démarrons le récit, nous rencontrons Zélie, une jeune fille un peu turbulente et butée ; Tzain, son frère protecteur et bienveillant ; Amari, une princesse craintive mais avec un bon cœur et Inan, le prince héritier qui craint son père autant qu’il ne l’admire et qui ne vit que pour sa patrie. Je ne vous dévoilerai pas comment chacun d’eux évolue, ce serait vous gâcher le plaisir, mais soyez certains que plus d’un vous surprendra.
Aucun d’entre eux n’est épargné et cela nous offre de beaux rebondissements ainsi que des révélations parfois inattendues.
J’ai adoré évolué au milieu de cette magie africaine si riche, c’était vraiment dépaysant. Je regrette cependant que certains termes n’aient parfois pas suffisamment été expliqués pour me permettre de les visualiser ou de les comprendre.
Je lirai la suite avec beaucoup d’enthousiasme et une pointe de fébrilité.
J’ai vu passer sur la page Facebook de Disneyphile que le roman allait être adapté…
En bref : ce roman est envoûtant et addictif. Les personnages, crédibles et authentiques, sont attachants et nous offre une évolution très intéressante. Le destin d’Orïsha repose effectivement entre leurs mains et nous palpitons avec eux au rythme de leurs péripéties. NOTE : 18/20
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