Des archivistes d'aujourd'hui souhaitent préserver le travail des futurs historiens, qui en raison du numérique, ne retrouveront rien des échanges de notre époque. L'idée est d'aspirer des sites entiers, les échanges sur tweeter, Facebook, et les stocker sur des serveurs pour pouvoir ainsi, longtemps après, restituer l'esprit du temps, les opinions, les mentalités. Mais quel sera le sentiment de ces historiens dans un siècle : une époque avec peu d'or dans ses paroles, et beaucoup de bêtises très datées ?