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The Perfect Date, Steve Bloom

Par Maliae

The Perfect Date, Steve BloomRésumé : Lorsque Brooks s’était porté volontaire pour escorter la cousine de Burdette à la fête des anciens, c’était avec les plus nobles intentions – venir en aide à un ami, sans compensation. Mais lorsqu’il reçoit un pourboire de 300 $, la rumeur se répand rapidement parmi les familles fortunées des alentours. Brooks y voit l’opportunité de gagner de l’argent. Il propose ses services impeccables d’escorte à des parents poules reconnaissants et très riches qui souhaitent que leurs filles vivent cette expérience « une fois dans leur vie » pour leur dernière année.
En plus, Brooks peut utiliser cet argent. Il a besoin d’un tuteur pour améliorer ses notes en vue du baccalauréat. Ainsi, il espère intégrer l’université de Columbia, sa seule chance de quitter sa ville ouvrière et de gravir l’échelle du succès comme il le désire si ardemment. Alors, même si le chemin qu’il emprunte le mène à rencontrer quelques petites déceptions et à enfreindre quelques principes moraux, où est le mal ?
Malheureusement, Brooks n’avait pas prévu la démente Célia Lieberman…
Ou la charmante Shelby Pace.

Avis : Brooks rêve d’aller à Columbia. Il veut faire de grandes études, mais surtout dégager de sa ville qu’il n’aime pas. Et pour cela il est prêt à tout, même servir de cavalier pour des filles riches.

Bon, le spitch est original et sympa, l’histoire pourrait être bien, sauf que non. On est dans la tête de Brooks, et Brooks, disons le franchement, est un connard arrogant et égoïste. Je pige même pas ce que lui trouve les filles tellement il ne pense qu’à lui-même, comme il est condescendant aussi, et sa honte d’être ce qu’il est est insupportable. C’est un monsieur « oin oin » qui pleure sur son sort, mais se fiche des autres. Prêt à écraser même son meilleur pote pour arriver à ses fins. À se demander comment son meilleur pote le supporte.
Ça ne parle que de drogue, d’alcool, de fêtes et de baises tout du long et le seul objectif de Brooks c’est de baiser Shelby et d’aller à Columbia. Il est méprisant avec les autres par moment, et plusieurs fois j’ai eu envie de la baffer.

Ça m’est déjà arrivé d’aimer le livre sans aimer le narrateur, mais là non. Parce que l’histoire tourne autour de Brooks pour une romance un peu bancal (parce qu’avouons le, ils ont tellement pas de relation qu’on se demande comment ils arrivent à tomber amoureux).

Du coup c’est une grosse déception pour moi, et chose rare, j’ai préféré le film.

Phrase post-itée : 
« Ce doit être crevant d’inventer constamment de nouvelles façons de snober son prochain. »

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