Le premier regard sur un fleuve est toujours un moment particulier, un moment rare, celui de la découverte d’un être respectable, passionnant, surprenant. Mais quand ce fleuve se nomme Gange cette rencontre est un cérémonial qui vous change à jamais.
A peine descendu du train, nous nous perdons dans les rues de Varanasi, petites rues étroites, tortueuses dans lesquelles il est bien complexe de se repérer. De rue en rue nous nous approchons du fleuve que nous devinons, que nous cherchons au travers la muraille des maisons.
Un petit gars nous aborde, nous propose un hôtel, le prix est raisonnable, il nous assure que la vue sur le fleuve est magnifique, nous le suivons. L’endroit est agréable propre, la douche après la première expérience des trains indiens est un immense bonheur.
Le soleil descend tranquillement quand nous grimpons sur le toit. La vue nous laisse silencieux, contemplatif : Enlacements de terrasses, de maisons, puis le Gange.
De nombreux singes roux partagent avec nous ce tranquille crépuscule. Alors que les rues de Varanasi ne sont que bruits et odeurs, la haut un doux silence et l’odeur du vent nous approche.
Sur le fleuve quelques barques, sur l’autre rive le désert, le tout baigné d’une lumière dorée.
Mon regard se porte sur cette femme qui contemple ce que nous contemplons…
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