Ces structures font vivre le livre en proposant, autour de la lecture, des animations régulières telles les ateliers de contes, d’écriture et d’illustration, les représentations théâtrales, les ateliers de musique et de danse, les projections de films, des rencontres avec les auteurs, des conférences-débats et expositions. Le soutien scolaire et les sorties pédagogiques servent aussi à démontrer l’importance du livre et de la lecture. Paradoxalement, la Côte d’Ivoire comptait en 2008, 15 maisons d’éditions, selon une étude menée par l’éditrice indépendante Stéphane Marill. Le secteur de l’édition du livre scolaire y semble prédominant.
Pour la célébration de ses dix ans d’existence et d’action en faveur de la jeunesse ivoirienne, l'Association Des Livres Pour Tous-CI donnera une comédie musicale sur le thème : "la bibliothèque à quoi ça sert ?", le 19 octobre prochain à l’Institut français d’Abidjan. L’école est obligatoire en Côte d’Ivoire depuis 2015. L’Etat tente de réduire le taux l’analphabétisme pour le faire passer de 51% en 2017 à 35% en 2020 (statistiques UNESCO) en visant notamment l’amélioration de l’accès et le maintien au sein de l’école formelle ainsi que le développement de formes alternatives d’éducation. "Les parents doivent donner aux enfants l’opportunité de fréquenter régulièrement les bibliothèques. Apprendre par le livre, c’est découvrir tout un monde de savoirs", affirme Valérie Gobey. La politique nationale du Livre en Côte d’Ivoire, inclus aussi la problématique de taille ; celle du plurilinguisme, dans ce pays qui compte près de 100 langues régionales. Chères lectrices, chers lecteurs, une pause s'imposait au mois d'août. Nous nous retrouverons le 1er septembre. Profitez bien de vos vacances !