La médaille de finisher est rangée dans la boîte de chaussures dédiée aux breloques, le tee-shirt a rejoint son armoire dont il ne sortira probablement plus qu'à un prochain déménagement. L'EmbrunMan est désormais un souvenir. Un beau souvenir évidemment dont l'énergie continuera d'alimenter les prochaines semaines et peut-être même les prochains mois quand il faudra se lever aux aurores pour affronter le retour de l'hiver. Mais comme sur une course (et comme dans la vie), il faut continuer à avancer, regarder devant. Se servir du passé pour vivre le présent et surtout construire le futur.
Le futur "sportif" est déjà bien défini. Et va vite se dessiner. Ce n'était pas prévu, mais j'ai eu le plaisir d'être invité dans dix jours à l'Ötillö, la mythique course de Swimrun. Invité comme journaliste et non comme concurrent je vous rassure. Deux semaines après l'EmbrunMan ce serait pour le moins "osé"... et comme vous le savez désormais je suis un grand sage... ou presque. Bon, évidemment, je ne vais pas me contenter de prendre des notes. Le samedi est organisé un "sprint" sur les 15 derniers kilomètres de la grande épreuve du lundi. Et la bonne nouvelle, c'est que je vais y participer. Programme de la journée près de 12 km de trail sur les îles de l'archipel de Stockholm et 2640 m de natation en 9 sections pour relier ces îles. Rigolo... Avec un degré de difficulté qui sera forcément lié aux conditions de mer.
Une semaine plus tard, mon incapacité à dire non quand on me propose un truc débile m'a fait m'inscrire à un ... 12 heures de natation (merci Muriel...). Direction l'Oise, à Longueil Sainte-Marie, pour y disputer la deuxième édition de "l'Ois'eau libre". Départ à minuit, arrivée à midi et le tour de la base nautique à effectuer le plus de fois possible en gérant sa course comme on le veut (j'imagine sortir de l'eau tous les 2500 m pour me ravitailler et faire une pause d'environ 15').
Je passerai ensuite en mode course à pied avec les 10 km de Thoiry histoire de partager un bon moment avec les Zamis de La Cavalcade de Poissy, puis Sedan-Charleville la plus ancienne course de ville à ville en France qui fête cette année sa 100e édition ! En novembre, le semi de Deauville me servira de préparation pour le marathon de Valence (19e marathon) où je vais essayer de me rapprocher des 3h42, mon record sur la distance établi il y a bien longtemps maintenant. Voilà pour 2019 !
Viendra ensuite une des courses qui me fait rêver depuis des années. Une de ces courses inscrites dans la colonne "un jour je la ferai". Direction la Suède en mars prochain pour la Vasaloppet. La "Vasa", c'est la course mythique de ski de fond. 90 km en style classique entre Sälen et Mora. Au départ 16 000 fondeurs venus participer à ce monument né en 1922. Il me faudra une vraie préparation spécifique pour espérer aller au bout. J'ai déjà commencé un renforcement du haut du corps et suis passé à la vitesse supérieure sur le gainage. Ah oui, j'allais oublier un petit détail... je n'ai jamais fait de ski de fond de ma vie... Il me reste 6 mois pour apprendre !
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Agenda
(courses où je suis déjà inscrit)
31 août : Sprint Ötillö (Suède) (15 km Swimrun)
7-8 septembre : l'Ois'eau Libre - 12 heures de natation en eau libre
15 septembre : 10 km de Thoiry
6 octobre : Sedan-Charleville (23,6km)
17 novembre : Semi-marathon de Deauville
1er décembre : Marathon de Valence (Espagne)
2020
1er mars : Vasaloppet (ski de fond, 90 km, style classique)
17 mai : Course du viaduc de Millau (23,7 km)
5 juillet : 70.3 Sables d'Olonne
Je ne peux évoquer les projets futurs sans me projeter encore un peu plus loin. Ces derniers jours, se disputait la rando cyclosportive Paris-Brest-Paris. Un périple de 1200 km à réaliser en 80 ou 90 heures. Départ de Rambouillet, direction Brest puis retour. Parmi les 6000 participants venus du monde entier participer à ce mythe, Guillaume Cophein, ancien membre du Meudon Triathlon, mon ancien club. Depuis des mois j'ai suivi sa préparation de titan. Plus de 11 000 kilomètres parcourus depuis janvier ! Parti dimanche à 16h30, Guigui est revenu à son point de départ ce mercredi après 66 heures de vélo (il avait 80 heures pour réaliser son périple). Immense respect à toi Guigui !
Bien évidemment, ce genre d'aventure correspond pleinement à mes aspirations avec en plus de la performance physique pure, une importance extrême pour la gestion et le mental. Tout ce que j'aime. La course n'est organisée que tous les 4 ans. Le prochain rendez-vous est donc fixé en 2023... Le temps de faire grandir la petite graine bien installée dans un coin de mon cerveau.