Par Marc de Smedt
Loin d’être désespérante, cette pensée devrait nous amener à nous forger une philosophie de l’existence basée sur la lucidité de l’instant qui passe et sur le bonheur de le vivre, Chacun porte son propre labyrinthe intérieur, engagé dans une foule d’activités plus ou moins voulues, dont le déferlement nous abrutit souvent plus qu’il ne nous éveille - cette période de rentrée le prouve amplement.
Alors réagissons. Dès le petit matin, mettons le cap sur la gratitude : je me réveille angoissé par ce que j’ai à faire ? Eh bien, je respire un bon coup, content de pouvoir le faire, et remercie ce nouveau jour qui m’est donné,., pour la première fois de mon existence, par définition !
Mère Teresa disait : « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux ! » Au lieu de nous engluer dans les racontars, essayons donc de nourrir des conversations qui vont plus loin en approfondissant notre écoute et en proférant des mots bienveillants. Et trouvons du plaisir et de la nouveauté dans la moindre de nos activités, que cela soit en appuyant sur un bouton électrique ou en regardant le ciel ou un visage. Au lieu de faire la tête, sourire. Au lieu de voir les choses en noir, les colorier. Au lieu de se perdre dans ses pensées en boucle, entrer dans la pleine présence. Au lieu de se laisser déborder par des courriels, faire le ménage et ne pas hésiter à nous aérer souvent pour reprendre souffle, au sens propre comme au figuré. Et si chaque geste que nous faisions était en fait le premier de notre vie ?
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