Ci-dessus, de gauche à droite, dessins gravés d'Horace Vernet provenant du Journal des Dames et des Modes :
- Signature d'Horace Vernet.
- Planche n°1372, datée de 1814 : " Chapeau et par-dessus Garnis de Rouleaux. "
- Planche n°1434, de 1814 : " Robe de mérinos garnie d'une bande de pluche-velours. "
- Planche n°1596, datant de 1816 : " Chapeau de Gaze. Châle de Tissu. Robe de Perkale. " Elle est signée " HV " et " B ".
Horace Vernet est le fils d'un autre peintre/dessinateur célèbre : Carle Vernet (1758 - 1836). Ce dernier est à l'origine de quelques représentations de scènes avec des merveilleuses et des incroyables, dont les gravures deviennent célèbres, comme celles ci-dessous.
Collègue d'Horace Vernet, Louis-Marie Lanté (1789 - 1871) collabore encore plus activement que lui avec Pierre de la Mésangère, notamment en fournissant une grande quantité de dessins pour sa revue Journal des Dames et des Modes. Je ne connais aucune gravure de ce journal signée par lui, car comme dit précédemment, il est rare que les artistes indiquent leur nom sur ces estampes. Georges-Jacques Gatine (1773 - 1824) est le graveur de la plupart de ses œuvres. L.-M. Lanté dessine aussi les merveilleux et les merveilleuses ainsi que les modes populaires régionales et des ouvrières (grisettes) de son époque. La gravure présentée ci-dessous est la planche " N°68 " de Costumes de femmes du pays de Caux et de plusieurs autres parties de l'ancienne province de Normandie, dessinés par L.-M. Lanté, gravés par G.-J. Gatine et avec des notices de Pierre de la Mésangère (Paris, imp. le Goupy, 1827). Avec les mêmes et Horace Vernet, il est à l'origine de : Incroyables et Merveilleuses (Paris, Journal des Dames et des Modes, 1810 - 1818). Avec G.-J. Gatine et P. de la Mésangère, il compose Les Ouvrières de Paris (Paris, Journal des Dames et des Modes, 1816 - 1827, suite aussi connue sous le titre Costumes des Grisettes et Ouvrières de Paris ou Costumes des Marchandes et Ouvrières de Paris) et Galerie française de femmes célèbres par leurs talents, leur rang ou leur beauté (Paris, Journal des Dames et des Modes, 1827).
Ci-dessous : Merveilleuses dessinées par Horace Vernet provenant de Incroyables et Merveilleuses (Paris, Le Journal des Dames et des Modes, 1810 - 1818). Ces estampes sont collées sur un support et très tâchées. Mais un original, même abîmé, vaut mieux qu'une belle copie. Pourtant, il m'est souvent arrivé de trouvé des copies vendues plus cher ! Il en est de même pour les personnes originales : Un merveilleux qui en a l'esprit mais pas le moyen de l'apparaître est beaucoup plus intéressant qu'un individu qui ressemble à un merveilleux mais n'en a pas l'esprit. Même si l'apparence fait beaucoup dans l'univers de la petite-maîtrise, un original reste toujours plus intéressant qu'une copie, sauf bien sûr, si cette copie est une réinterprétation personnelle qui devient alors originale. Dans ma collection, je ne possède pas un exemple de cette suite exécuté par MM. Lanté et Gatine. À l'époque de cette parution, on appelle les petits-maîtres de l'époque encore " merveilleux " et " merveilleuses ", parfois " incroyables " et de bien d'autres noms, comme " belles ", " beaux ", etc. Voir le livre Merveilleuses & merveilleux.