L’estimation d’un bien à vendre est essentielle pour la réussite de la transaction. Plusieurs éléments, qui ne peuvent déterminés au seul moyen d’un algorithme, entrent en jeu. Il convient de les connaître afin d’établir le prix de vente de votre bien de façon juste.
L’environnement du bien
La localisation du bien est l’un des critères les plus importants qu’il faut prendre en compte dans l’estimation du prix d’un bien. Et pour cause, un appartement en centre-ville de Montpellier ou de Béziers, qui est situé à proximité des lieux d’intérêts de la ville, aura un prix bien différent d’un bien similaire en banlieue limitrophe ou en rase campagne. L’existence de commodités comme les commerces de quartier, les écoles ou les espaces verts, ainsi que la disponibilité d’un réseau de transport public est également un élément déterminant.
Pour les appartements, l’état de l’immeuble est très important. En effet, même si un appartement est de très grand standing, les acquéreurs potentiels feront machine arrière avant même d’avoir franchi la porte si celui-ci se trouve dans un immeuble en piteux état. Et c’est à juste titre, car l’état de l’immeuble permet d’avoir une idée des frais supplémentaires à prévoir en plus du prix d’achat comme la réfection des parties commune, le ravalement de la façade ou l’entretien de l’ascenseur. Il est donc judicieux de tenir compte de ce facteur si l’on souhaite vendre son bien rapidement et dans les meilleures conditions.
Les caractéristiques propres au bien
Naturellement, les caractéristiques propres au bien entrent en ligne de compte dans l’estimation d’un bien. Ce sont même les éléments centraux à analyser. Il est à rappeler que la valeur du bien croît avec sa surface. Attention cependant pour les appartements, car selon la loi Carrez, les pièces et locaux dont la hauteur est inférieure à 1,80m n’entrent pas dans le calcul de la surface. Par conséquent, les pièces mansardées, les caves, les parkings, les greniers, les combles, les balcons et les terrasses ne seront pas pris en compte dans le calcul de la surface d’un bien immobilier.
Le montant des travaux récemment réalisés fera grimper le prix du bien. A l’inverse, s’il y a des travaux à prévoir, le vendeur doit diminuer le prix de vente pour permettre à l’acquéreur de les financer.
Plus l’étage auquel est situé l’appartement est élevé, plus ce dernier sera valorisé, mais à condition d’avoir un ascenseur. La présence d’une cour, l’orientation, le vis-à-vis, le type de chauffage ou encore certaines options comme l’existence d’un système d’alarme, d’un double vitrage, d’un système de climatisation ou de portes blindées déterminent aussi la valeur du bien.
Les charges de copropriété et le diagnostic de performance énergétique
Outre l’environnement et les caractéristiques propres au bien à vendre, d’autres critères doivent être pris en considération, car ils sont susceptibles d’influencer la valeur de celui-ci. On peut citer, entre autres, le montant des charges de copropriété. Et pour cause, plus ces charges sont élevées, plus les acquéreurs éventuels seront méfiants, surtout s’ils destinent le bien à un usage locatif.
Enfin, le diagnostic de performance énergétique (DPE) fait de plus en plus partie des critères de choix pour les acheteurs. C’est simple, un bon bilan énergétique peut sensiblement faire grimper le prix de vente, car les pouvoirs publics accordent des avantages fiscaux aux logements dont la consommation d’énergie est rationnelle. A l’inverse, une mauvaise étiquette énergétique fera forcément perdre de la valeur au bien. Mais tout dépend des priorités de l’acheteur : vendre à un prix bas sans effectuer les travaux, ou vendre plus cher en investissant un peu plus.