En août 2007, la SEC (Securities and Exchanges Comission initiait une analyse des trois principales agences de notation et leurs rôles dans la récente crise financière. Elle rend maintenant son rapport.
Pour rappel, ces agences ont déjà fait couler beaucoup d’encre pendant cette période troublée. On pouvait lire par exemple :
- Les agences de notation accusées de tous les maux de la crise financière
- Le vent tourne pour les agences de notation
- Agences de notation financière : l’UE inquiète du peu de transparence
- etc.
Si le problème de l’indépendance des agences de notations reste un sujet d’actualité, la crise actuelle a vu également l’annonce de plusieurs erreurs dans les méthodes de calcul utilisée. Ainsi, l’agence Moody’s a annoncé en mai une erreur dans son modèle informatique. Ce fût ensuite le tour de Standard & Poor’s de reconnaitre une erreur dans un de ces modèles d’évaluations (lire l’article Les Echos).
Ce sont donc autant de signaux analysés par la SEC et qu’elle publie dans son rapport ici:
Les principaux constats de ce rapport sont les suivants:
- there was a substantial increase in the number and in the complexity of RMBS and CDO deals since 2002, and some of the rating agencies appear to have struggled with the growth;
- significant aspects of the ratings process were not always disclosed;
- policies and procedures for rating RMBS and CDOs can be better documented;
- the rating agencies are implementing new practices with respect to the information provided to them;
- the rating agencies did not always document significant steps in the ratings process — including the rationale for deviations from their models and for rating committee actions and decisions — and they did not always document significant participants in the ratings process;
- the surveillance processes used by the rating agencies appear to have been less robust than the processes used for initial ratings;
- issues were identified in the management of conflicts of interest and improvements can be made; and
- the rating agencies’ internal audit processes varied significantly.
Ce document de 39 pages s’accompagne également d’une série de recommandations rédigées en vue d’améliorer la transparence des ratings. Bonne lecture.