Au départ, ces chiffres devaient être publiés en deux fois : ceux de la canicule de juin devaient être annoncés début août et ceux de juillet devaient l'être début septembre :"Du fait de la proximité des deux épisodes majeurs de canicule de fin juin et fin juillet, un seul bilan sera publié par (l'agence sanitaire) Santé publique France, au début du mois de septembre", a indiqué la DGS à l'AFP.
Après un épisode de grand froid ou de canicule, un bilan de mortalité est systématiquement publié un mois après l'épisode. Un tel délai est indispensable à l'analyse des données et afin de s'assurer que les décès sont bien tous la conséquence de la chaleur. En effet, les conditions de chaque décès nécessite l'obtention de certains informations relatives aux circonstances de la mort. En effet, un arrêt cardiaque d'un individu qui était constamment à l'intérieur avec la clime ne peut-être attribué à la canicule, même en cette période de forte chaleur.
En 2018, la canicule de fin juillet/début août avait provoqué environ 1.500 morts de plus qu'un été normal.
Toutefois, la canicule la plus meurtrière est celle de 2003. Elle avait fait 15.000 morts entre le 4 et le 18 août 2003, particulièrement dans la région Centre et en Ile-de-France. cet été-là, le nombre des morts causés par la chaleur avait atteint 19.490 en France, selon une étude bilan publiée en 2007 par l'Inserm. S’il s’agit d’un concours, il n’est pas sûr que les Français aient envie d’y participer, de peur de gagner un jour. Que se passe-t-il en France? Voulons-nous ressembler aux démocratures que sont la Russie ou la Chine? Et oui, éternel hasard de...