Le roi Henry IV a confié à Pierre Richer de Belleval, qui enseignait la botanique et l'anatomie à la faculté de médecine de Montpellier, en 1593, la création du jardin dédié à l'enseignement des simples et de la botanique aux médecins et apothicaires. Le jardin fut aménagé de terrasses jouant avec le soleil et a permis de classer les végétaux en fonction de leur biotope : plantes psammophiles au nord, exotiques au sud, végétaux de rocaille, d'ombre ou de sable. Cette "montagne de Richer" est le seul vestige avec quelques pans de murs du "Jardin Royal" originel ruiné en 1622 par le siège de Louis XIII.
Richer de Belleval, qui l'a reconstitué et agrandi 2 ans après, s'était inspiré du "Jardin médical" de Padoue, une référence en Italie, pour faire du sien un lieu prestigieux, outil d'étude inédit en France, qu'admiraient des scientifiques et visiteurs de toute l'Europe.
Quand le jardin est détruit en 1622, Pierre Richer de Belleval engloutit la fortune familiale en même temps que sa santé. Un arbre de Judée, toujours debout, aurait été planté de ses mains.
Le grand bassin du jardin des plantes conserve un précieux lotus, fleur de la création du monde, sculptée sur tous les monuments égyptiens antiques, ramené par le botaniste Alire Raffeneau-Delile que Napoléon Bonaparte avait enrôlé dans sa campagne d'Egypte. La souche égyptienne qui s'épanoui au Jardin des Plantes a disparu de son pays d'origine.
Photos personnelles :
Le roi Henry IV a confié à Pierre Richer de Belleval, qui enseignait la botanique et l'anatomie à la faculté de médecine de Montpellier, en 1593, la création du jardin dédié à l'enseignement des simples et de la botanique aux médecins et apothicaires. Le jardin fut aménagé de terrasses jouant avec le soleil et a permis de classer les végétaux en fonction de leur biotope : plantes psammophiles au nord, exotiques au sud, végétaux de rocaille, d'ombre ou de sable. Cette "montagne de Richer" est le seul vestige avec quelques pans de murs du "Jardin Royal" originel ruiné en 1622 par le siège de Louis XIII.
Richer de Belleval, qui l'a reconstitué et agrandi 2 ans après, s'était inspiré du "Jardin médical" de Padoue, une référence en Italie, pour faire du sien un lieu prestigieux, outil d'étude inédit en France, qu'admiraient des scientifiques et visiteurs de toute l'Europe.
Quand le jardin est détruit en 1622, Pierre Richer de Belleval engloutit la fortune familiale en même temps que sa santé. Un arbre de Judée, toujours debout, aurait été planté de ses mains.
Le grand bassin du jardin des plantes conserve un précieux lotus, fleur de la création du monde, sculptée sur tous les monuments égyptiens antiques, ramené par le botaniste Alire Raffeneau-Delile que Napoléon Bonaparte avait enrôlé dans sa campagne d'Egypte. La souche égyptienne qui s'épanoui au Jardin des Plantes a disparu de son pays d'origine.
Photos personnelles :