Magazine Culture

La marque du corbeau de Ed McDonald

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete
La marque du corbeau de Ed McDonald De quoi ça parle ?

Sous son ciel brisé et hurlant, la Désolation est une vaste étendue de terre ravagée, née quand la Machine, l'arme la plus puissante du monde, fut utilisée contre les immortels Rois profonds. De l'autre côté de ce désert, grouillant de magie corrompue et de spectres malveillants, les Rois et leurs armées observent encore - et attendent leur heure...

Pour Ryhalt Galharrow, la Désolation n'a pas de secrets. Chasseur de primes armé pour affronter les hommes comme les monstres, il la traverse en quête d'une jeune femme aux mystérieux pouvoirs. Quand il se retrouve pris dans une attaque qui n'aurait jamais dû être possible, émanant des Rois profonds eux-mêmes, seule l'intervention inattendue de celle qu'il recherche lui sauve la vie.

Jadis, cette femme et lui se connaissaient bien. Voilà qu'ils se redécouvrent au milieu d'une conspiration qui menace de détruire tout ce qui leur est cher, et qui pourrait mettre un terme à la trêve fragile de la Machine...

Mon avis

J'ai fait la découverte de " Blackwing, la marque du corbeau " le premier tome de la série de Ed McDonald et c'est un coup de cœur ! J''ai hâte de me plonger dans le second tome et poursuivre cette aventure.

La marque du corbeau de Ed McDonald

C'est l'histoire d'un groupe de mercenaires : les Ailes Noires , chassant dans l'ombre et sous les ordres de Corbac, un Sans-Nom, enchanteur et créateur de La Désolation. Ils vagabondent du nord au sud et d'est en ouest, traversant des paysages arides, des lieux hostiles dépourvus de vie humaine, pour attraper des assassins ou autres hors la loi tels que les officiers corrompus, les traîtres, les fuyards, les adeptes et remettre leurs têtes au Tribunal de Valengrad.

Dans ce roman, on découvre le Capitaine Ryhalt Galharrow, un homme bourru, cabossé par la vie, ainsi que ses compagnons, Nenn et Tnota. Leur mission : protéger le Cordon. Suite à une guerre de pouvoir et de territoire, c'est la machine construite par Nall, un autre Sans-Nom, une machine dévastatrice fonctionnant avec la magie, qui a réduit à néant les contrées alentours et tenue à distance leurs ennemis, les Rois des Profondeurs, cette arme massive à assurer une trêve qui est en train de prendre fin. Des bêtes de la Désolation sont lâchées Une erreur ? Une défaillance ? Pourquoi ? Par qui ?

Une lutte de pouvoir anime ce monde, une guerre se prépare et les alliés sèment le doute. Galharrow et ses mercenaires vont accompagner Ezabeth Tanza, une fileuse, liée à la magie des trois lunes, dans sa quête de vérité et tenter de sauver ce monde d'un chaos imminent. Calculs et manipulations seront de mise.

La magie s'entremêle aux êtres humains qui prennent part aux combats à la force de leurs mains et de leurs armes, les scènes sont sanglantes et décrites avec réalisme, on y plonge sans peine. L'auteur nous immerge dans un monde où la magie a envoûté le cœur des hommes, attirés par ce pouvoir, cette infamie, ils périssent peu à peu et deviennent de vils créatures, des bêtes de la Désolation.

C'est un univers sombre où toutes entités et toutes choses ne font que survivre. Les paysages sont dévastés, il y a côté un peu moyenâgeux qui est intéressant. Le style d'écriture de l'auteur m'a particulièrement plu, ses descriptions sont concises, on plonge dans son univers très facilement. Son imagination est débordante et incroyable, je m'y suis plongée avec délectation.

J'ai savouré ce livre dès les premières pages, happée par des personnages fascinants d'une crédibilité surprenante, chacun avec des traits de caractères différents qui se complètent à merveille, pas de faux semblants, la vie est dure, leurs traits sont burinés par leurs voyages, l'alcool, leurs chasses à l'homme, la dureté des conditions de vie.

Rien n'est laissé au hasard dans ce premier opus, même sur les retours dans le passé pour comprendre les aboutissants, le travail sur la trame est génial. Ne vous attendez pas à trouver un espoir quelconque, non, c'est sombre, le défaitisme est omniprésent, les désillusions s'enchaînent, mais en même temps, au vu des créatures que les personnages croisent, on ne peut être sûr de rien. Toujours sur le fil, à attendre les pires rebondissements.

C'est une fantasy réussie, pour moi, il m'a captivé et fait frissonner avec cet univers sinistre et par moment, effrayant. Si vous vous attendez à des paysages idylliques, à des créatures imaginaires, toutes jolies, un monde, tout en paillettes, passez votre chemin, vous seriez déçu. C'est dark, mais ce livre vaut le coup d'être lu, pour l'intrigue trépidante et ses personnages pour la plume méticuleuse de l'auteur et pour la fin magistrale.

8,20€

La marque du corbeau de Ed McDonald


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Artemissia Gold 67457 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines