Incipit de la note : "Traduire une nouvelle fois Dante, La Divine Comédie ? N’y a-t-il pas eu, par le passé, d’excellentes traductions de l’œuvre, comme celle de Lamennais en son temps, en prose (1), ou celle d’Henri Longnon, en vers rythmés, scandés, comptés (2), celle d’André Pézard, en Pléiade, en décasyllabes non rimés (3), ou bien celle de Jacqueline Risset, en vers libres, mais mesurés (4) ? Et n’y aurait-il pas d’autres œuvres, de Dante ou d’autres, à traduire ? C’est que La Divine Comédie est un « si grand fleuve de parole », un livre-océan, « source » de toute poésie, comme Dante le dit de Virgile (5), « lumière et honneur de tous (les) poètes », et poème de tous les poèmes, texte de tous textes. C’est que Dante a cristallisé, aussi, depuis quelques années, l’attention de bien des critiques-traducteurs, et que – coup sur coup – sont parues plusieurs traductions : celle de Jean-Charles Vegliante, en 2012 (6), puis de René de Ceccatty en 2017 (7), enfin celle de Danièle Robert, en 2016 et 2018, pour L’Enfer et Le Purgatoire (8), Le Paradis restant à paraître. Voici celle de Michel Orcel, aujourd’hui, à La Dogana" - pour lire la suite, cliquer sur ce lien..
Dante Alighieri, L'Enfer de la Divine Comédie, traduction nouvelle de Michel Orcel, éditions La Dogana, 464 p., 35 euros.