Il y est question d'arbres, de chauves-souris (donc), de blaireaux, de moustiques... On découvre leur "logique", les nécessités qui les contraignent et les stratégies qu'ils adoptent. Dans ce monde, tout est utile (y compris le moustique) et tout est en équilibre. Ce qui produit nos maux ce sont, justement, les déséquilibres que l'homme introduit, par exemple du fait du commerce international, ou de son amour de la nature (maladie de Lyme) qui l'amène à lâcher des espèces dans des milieux qui ne leur sont pas adaptés, ou encore les éoliennes, qui font des dégâts environnementaux effrayants.
Mais l'homme peut réparer ses erreurs. Pour cela, il doit vivre au sein de l'écosystème. Il finit par comprendre, plus ou moins consciemment, ses lois. C'est alors qu'il peut agir à bon escient.
Paradoxalement, ce livre révèle un autre écosystème. Celui des forestiers, et des services locaux de l'Etat. Tout ce monde semble oeuvrer dans l'ombre, pour l'intérêt général, hors de portée des nobles utopies et des grands débats, mais aussi de la démocratie.