Simultanément à Silens Moon, Pierre Cendors a publié Tractatus Solitarius, un livre fait de notes où il évoque son lien avec Le loup des steppes, ouvrage de Hermann Hesse, « une parole en venance des hautes solitudes intérieures ». C’est un carnet (incarné ?), attrapé en toute hâte quand il oublie « d’emporter de quoi lire » en voyage. Cela n’empêche pas les citations qu’il intègre ici comme dans ses autres oeuvres. Le voyage se fait sur « l’Absoluble ». Il n’y a pas de destination. Il n’y a que l’errance, qui mène nulle part, « souterraine et solitaire ». Elle passe par « l’outre-chemin » où « il n’y a pas de début, pas de fin ».
Chacun des sept chapitres est introduit par un dessin de Christine Sefolosha.