Titre : Jupons & Poisons (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 3)
Autrice : Gail Carriger
Plaisir de lecture : Livre sympa
Tome 1, tome 2
Sophronia Temminnick continue sa deuxième année au Pensionnat de Mlle Géraldine. Tout comme Dimity, Preshea et Agatha, elle se rend compte que Sidheag semble mal au point. Elle décide de ramener leur amie dans son clan. Comme à chaque décision illégale dont la punition serait d’être exclue de l’école – et même pire : de ne pouvoir assister aux prochains bals ! – seule Dimity se résout à l’accompagner. Avec l’aide du soutier Savon et de Lord Felix Mersey, ils montent à bord d’un train en direction de l’Écosse. Ils sont loin de se douter qui voyagent à bord du même convoi.
Le Pensionnat de Mlle Géraldine œuvre pour élever en société des jeunes femmes anglaises… et former des espionnes de haute voltige. Cette école a pris ses quartiers dans un dirigeable qui flotte essentiellement au-dessus du même quartier. Il existe un pendant masculin, avec Bunson, une école de garçons qui forment des génies du mal.
Dans « Jupons & Poisons » l’intrigue se déroule en dehors de l’école : Sophronia va mener l’enquête au sol. L’aspect « école » avec les cours et les professeurs est plus secondaire, il leur faudra mettre l’éducation reçue en application : selon les situations, statuer… tout en gardant leur élégance en toutes circonstances. Sophronia prend des décisions pour son futur, côté cœur et côté professionnel.
Avec ce tome, on approfondit les enjeux sociétaux et technologiques. Dans un univers steampunk, les Mécaniques sont présents dans le quotidien de tous. Le surnaturel est bien intégré : le meurtre de Kingair soulève non seulement les loups garous qui se retrouvent sans Alpha mais aussi la société entière : les Vinaigriers veulent mettre la main sur une innovation et la Ruche de Westminster n’a pas dit son dernier mot.
Il est plaisant de voir évoluer les relations entre les personnages : la scène politique se clarifie et l’avenir est mieux cadré pour Sophronia, notre protagoniste. Cette dernière se montre perspicace, fringante et quelque peu tête brûlée.
« Le Pensionnat de Mlle Géraldine » se déroule vingt-cinq ans avant le Protectorat de l’ombrelle et les connexions entre les deux sagas sont indéniables.
J’ai lu « Etiquette & Espionnage » et « Corsets & Complots », les deux premiers tomes de cette série en 2015. Je l’avais alors mise de côté car je la trouvais plus fade, à l’humour moins décapant que la première série, et ma lecture restait mitigée. Malgré cette pause de quelques années, je n’ai eu aucun mal à raccrocher les wagons du récit.
Du fait que l’intrigue se déroule sur sol, les possibilités sont beaucoup plus nombreuses et donc les actions plus trépidantes. Elles s’enchainent et bénéficient d’une pincée humoristique. Les pages se tournent toutes seules sur une intrigue assez linéaire au style délicieusement surannée.
La série est conseillée à partir de 10-12 ans.
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Pour cette neuvième année de défi « Fin de Série », je me suis octroyée comme objectif de terminer des vieilles tétra/trilogies. Donc j’acte avec l’avancement dans « Le Pensionnat de Mlle Géraldine ».
Bulle de livre (Snow), Les lectures de Nyx, Vampirisme (Vladkergan) se sont aussi retrouvés mortifiés en tombant nez à nez avec le Dewan dans le salon privé des Temminnick.
Illustrations : #01 Sophronia #02 Sidheag par Natasza103, #03 Bibliothécaire steampunk par Mikemaihack, #04 Affiche promotionnelle