[Dossier] Tous les films de la saga Fast & Furious classés du pire au meilleur
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Amateurs de grosses bagnoles rabaissées, de moteurs boostés, de drifts bien débiles, de maillots deux pièces à peine trop petits, de gros muscles huilés, de punchlines un poil à la ramasse, d’amitié virile et de cascades XXL, voici notre top Fast & Furious ! La sortie en salle du premier spin-off, le bien nommé Hobbs & Shaw, nous ayant donné envie de faire un petit bilan. En attendant la sortie en 2020 du neuvième volet…
2 Fast 2 Furious (John Singleton, 2003)
Une suite molle, qui souffre à la fois de l’absence de Vin Diesel mais aussi de l’arrivée de l’insupportable personnage campé par le stressant Tyrese Gibson. Pas vraiment spectaculaire, toujours bien beauf, le film est à peine sauvé par la présence au générique d’Eva Mendes.
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Fast & Furious 4 (Justin Lin, 2009)
Retour au garage pour Vin Diesel avec ce film mou du genou, inexplicablement trop long et parfois bien pénible. Heureusement, quelques cascades sauvent la mise mais globalement, on cale…
Fast & Furious : Tokyo Drift (Justin Lin, 2006)
Bizarrement, alors qu’il s’impose presque comme le véritable premier spin-off de la saga, quand plus personne ne voulait y mettre un copec et que tous les acteurs historiques avaient déserté, ce Tokyo Drift n’est pas désagréable. Surtout si on ne fait pas trop attention à la beaufitude extrême qui s’en dégage et qu’on n’est pas spécialement dérangé par le manque de charisme manifeste de l’acteur principal.
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Fast and Furious (Rob Cohen, 2001)
Fast and Furious premier du nom a de nombreux adeptes. Parmi eux notamment, celles et ceux qui regrettent que la saga se soit peu à peu éloignée du tuning pour embrasser les codes propres au cinéma d’action bien burné. Un premier volet très beauf donc, plein de voitures massacrées, de répliques pour garagistes amateurs frustrés et autres élans de camaraderie crypto-gay autour d’un barbecue arrosé à la bière et au super sans plomb.
Fast & Furious 6 (Justin Lin, 2013)
Difficile d’embrayer après le super cinquième volet. Avec son méchant un peu en-dessous (campé par le pourtant méritant Luke Evans), ce sixième épisode se la joue plus que jamais James Bond et ballade nos héros. Le spectateur lui, se régale devant les cascades mais peut aussi déplorer quelques baisses de régime franchement hors sujet. Mais oui, c’est très divertissant quand même et Justin Lin sait tenir une caméra.
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Hobbs & Shaw (David Leitch, 2019)
Comme nous l’avons déjà dit dans notre critique, ce spin-off centré sur le duo formé par Dwayne Johnson et Jason Statham souffre quand même un peu de l’absence de Vin Diesel. Car un Fast & Furious sans lui, c’est un peu comme une bagnole tunée sans jantes alu. Ça le fait nettement moins. Mais Hobbs & Shaw, c’est surtout une enfilade assez dingue de scènes complètement outrancières et de bastons bien bourrines assaisonnées de punchlines parfois drôles. Avec un supplément de classe, grâce à la présence de Vanessa Kirby. Alors oui, finalement, même si ça ne ressemble plus à un Fast & Furious, ça le fait quand même un peu.
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Fast & Furious 8 (F. Gary Gray, 2017)
La séquence de la course au bord de l’eau, avec un Vin Diesel qui conduit une voiture en feu, donne le ton. Et puis Charlize Theron arrive et le film monte dans les tours. Très généreux, ce blockbuster parfois un peu débile mais assurément conscient de cet état de fait, fait les choses en grand et les fait bien. Dans son genre, un petit must. Si si.
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Fast & Furious 7 (James Wan, 2015)
Le film le plus émouvant de la saga. Rapport à Paul Walker, qui tire ici sa révérence au terme d’un déferlement d’action traversé de pur morceaux de bravoure parfaitement calibrés par un James Wan nouveau venu dans la « famille F&F ». Pas très fin – en même temps ça serait étrange – ce septième volet assure du début à la fin. Notamment grâce à l’arrivée dans le game d’un Jason Statham en pleine forme et d’un Kurt Russell taquin à souhait. Et puis bon, un film dans lequel des types passent d’un immeuble à un autre en voiture ne peut qu’être jubilatoire non ?
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Fast & Furious 5 (Justin Lin, 2011)
Oui, le cinquième volet, celui qui a définitivement rompu avec la tradition trop beauf des débuts, est le meilleur de la saga Fast & Furious. Une sorte de nouveau départ, sous le soleil du Brésil, brutal, visuellement impressionnant, soutenu par un script solide et éclairé par la présence de Dwayne Johnson, parfait dans les pompes d’un flic tellement burné qu’on se demande encore comment il arrive à marcher.
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Vroum, Vroum !
@ Gilles Rolland