Je n'ai aucun angélisme de bonne sœur.
Je ne crois ni aux promesses de bonheur ni aux oiseaux de malheur.
Peut être parce que je connais l'homme par cœur.
Rien ne me fait peur... je n'ai même pas peur de la peur.
C'est aussi simple que ça... ça vit, ça leurre et ça meurt.
Nos valeurs ont une saveur, certes mais aucune valeur.
Je dis : nous mais je ne parle pas de vous ; je parle de moi pour dire que je n'ai pas cherché longtemps avant de trouver ma voie... je n'ai pas hésité longtemps entre la robe et le pantalon... J'ai choisi la robe de l'avocat... qui dit mieux comme vocation ?
Comme amour de la provocation ? Pour défendre le veuf et l'orpheline et monter à l'assaut de toutes les vermines ?
Je ris de toutes les phobies. Je n'en ai aucune !
J'ai autant de passion pour le soleil que pour la lune.
Et toute mon action se résume au relevé de leurs lacunes. Sans rancœur, ni rancune. Pas de lubies, pas de phobies mais juste un libre avis de quelqu'un qui ne conçoit autrement la vie que libre... ou ivre... Ivre de liberté, libre de vivre.
C'est la raison pour laquelle je ne commente pas les commentaires... je les lis et m'en inspire pour me parfaire. C'est ma source de joie et de colère.
Maintenant je peux vous jouer à l'œil une toute autre version que celle de mon orgueil et faire de toute votre admiration mon deuil en vous disant que j'ai peur...
Peur de vous, peur des autres, peur de moi. Que je n'ai ni le courage de vivre, ni celui de mourir... je traine et m'entraine avec ma peur primale des microbes... parce que je suis fondamentalement mysophobe. La mysophobie caractérise la peur de la saleté, de l'obscénité, de la contamination par les microbes transmis par tous les agités du bocal... leur bien est pour moi synonyme de mal... parce que je dois vous l'avouer je suis une radicale... pure et dure. Je n'ai qu'un principe, qu'un idéal... En latin : "fiat justitia et pereat mundus" en bon Français : que Justice soit faite, le monde dût-il en périr".
C'est tout ou rien...
Je suis, j'ai toujours été du côté du rien qui prend le train sur la gueule pour un rien... le Palestinien, le Libyen, le Syrien... tous ceux qui comptent pour rien.
Vous me direz que c'est une toute autre version du même orgueil, et je vous demanderais pardon de ne pouvoir faire partager mes raisons qu'à ceux qui peuvent partager mes torts !
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