Michel Bussi construit donc ce roman qui oscille entre thriller et histoire d’amour sur deux périodes temporelles qui se font constamment écho. En alternant les chapitres qui se déroulent en 1999 avec ceux qui se situent de nos jours, il nous plonge dans un jeu de miroirs sur deux époques et quatre destinations : Montréal, Los Angeles, Barcelone et Jakarta. Si le lot de coïncidences est initialement parvenu à m’intriguer, au fil des escales, j’ai finalement cessé de croire à ce hasard invraisemblable, qui avait surtout tendance à tirer l’histoire en longueur et j’ai même fini par m’agacer de la redondance des allers-retours. Ajoutez à cela une histoire d’amour un peu trop à l’eau de rose pour l’amateur de polars que je suis… et le soufflé a plutôt tendance à retomber.
Malgré un auteur qui sait indéniablement raconter une histoire et qui parvient de surcroît à retomber sur ses pattes en fin de roman, je ressors finalement plutôt mitigé de cette lecture. Il est peut-être temps pour moi d’aller jeter un œil à l’adaptation en bande dessinée de sa plus grosse pépite : « Nymphéas noirs » !
J’ai dû rêver trop fort, Michel Bussi, Presses de la Cité, 480 p., 21,90€
Ils en parlent également : Maeve, Sonia, Avis livresques, Entre deux livres, Des livres des livres, Carnet Parisien, Mon rêve d’été, Julie, Des plumes et des livres, Marine, Mélie, Aline, Nos livres et nos mots, Valmyvoyou lit, Manon, Jasmine & violet, Mots pour mots, Au chapitre, Mes petits bonheurs
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