Harlem. Xiomara a 15 ans et un corps qui prend plus de place que sa voix : bonnet D et hanches chaloupées. Contre la rumeur, les insultes ou les gestes déplacés, elle laisse parler ses poings. Étouffée par les préceptes de sa mère (pas de petit ami, pas de sorties, pas de vagues), elle se révolte en silence. Personne n'est là pour entendre sa colère et ses désirs. La seule chose qui l'apaise, c'est écrire, écrire et encore écrire. Tout ce qu'elle aimerait dire. Transformer en poèmes-lames toutes ses pensées coupantes.
Jusqu'au jour où un club de slam se crée dans son lycée. L'occasion pour Xiomara, enfin, de trouver sa voix.
Déjà, je trouve que la couverture est interpellante, intrigante, poignante presque.Lorsque j’ai feuilleté un peu le livre, j’ai été très surprise de découvrir la configuration du livre. En effet, chaque page est composée d’un poème, poème sous toutes ses formes : du slam, de l’haïku, il y a aussi des textos et des devoirs. Il y a très peu de rimes, mais c’est terriblement poétique.On suit une histoire à travers tous ces poèmes. L’histoire de Xiomara. Cette jeune fille qui évolue dans une famille où la place de Dieu est importante, presque étouffante. La jeune fille de 16 ans peine à trouver sa place, à trouver sa voix. On la suit dans la découverte de l’adolescence, le problème d’être une jeune femme et tout ce que la société peut lui imposer, tout ce qu’elle doit subir.J’espère de tout mon cœur que ce livre ira dans les mains d’un nombre incalculable de jeunes filles et de jeunes garçons. J’espère qu’ils trouveront à travers ses lignes ce que moi j’ai pu y trouver : de l’espoir, de la force, du courage. « Tu n’es pas seul », voilà ce que ce roman crie.En bref : ce texte est une merveilleuse ode à la poésie, à la parole, à la tolérance, à la bienveillance. C’est un délicieux coup de cœur. Il faut le lire. NOTE : 20/20Suivez toute l'actualité des éditions Nathan sur leur page Lire en live