Une des particularités de l'ouvrage est qu'il est raconté à la première personne. Or, Barry Lyndon parvient à faire comprendre à quel point il est une canaille, et à dire ce que l'on pense de lui, et que ceux qu'il a en face de lui ne sont pas tels qu'il les voit !, alors qu'il ne cesse pas un instant de se vanter, et de se présenter comme magnifique.
Tour de force littéraire que j'ai fini par trouver pesant. La veine s'épuise rapidement. Le personnage se vide de toute substance. En tout cas, ce Barry Lyndon et les personnages de son histoire ont peu à voir avec le film réalisé par Stanley Kubrick.