75 % des PME ne craignent pas que l’IA tue leur emploi

La montée en puissance de l'automatisation et de l'intelligence artificielle a suscité beaucoup d'inquiétudes auprès des responsables de nombreuses industries. En effet, les entreprises craignent que ces technologies aillent avoir un impact sur leurs emplois.

Par ailleurs, les petites et moyennes entreprises n'ont pas les mêmes préoccupations. 75 % des propriétaires de PME sont confiants que leur travail ne sera pas pris par des robots, selon un rapport récent publié par GoDaddy. Le rapport a interrogé plus de 4 500 petites entreprises sur 10 marchés mondiaux, notamment le Royaume-Uni, la Turquie, l'Afrique du Sud, le Mexique, l'Inde, Hong Kong, l'Allemagne, le Canada, l'Australie et bien évidemment les États-Unis.

Les dirigeants confiants sur l'avenir de leurs entreprises

Aux États-Unis, 500 PME comptant au moins 25 travailleurs ont été interrogées pour déterminer leur attitude face à la croissance technologique. La majorité des entreprises américaines sont optimistes quant à l'avenir de leur société, et s'attendent à ce que leur compagnie connaisse une croissance d'au moins 25 % au cours des trois à cinq prochaines années.

Voici le potentiel de l'intelligence artificielle :

Lorsqu'on leur demande quel était le principal avantage à être un propriétaire de petite entreprise, le principal atout était la flexibilité, se classant cinq fois plus haut que le potentiel de gagner plus d'argent.

Tirer profit de la nouvelle technologie

Non seulement les PME ne craignent pas la montée en puissance de l'IA et de la technologie d'automatisation, mais elles l'acceptent. Quelque 75 % des personnes interrogées ont déclaré gérer leurs propres besoins en matière de technologie, qu'il s'agisse du cloud, des outils de collaboration ou des stratégies de marketing en ligne.

Les sites Web alimentent également la confiance dans la croissance des entreprises pour les PME. 79 % des entrepreneurs ayant un site Web professionnel estiment avoir une croissance d'au moins 25 % au cours des prochaines années, contre 64 % de ceux sans présence en ligne.