L'OMS s'en prend au vapotage

Publié le 05 août 2019 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Les liquides des cigarettes électroniques contiennent, la plupart du temps, de la nicotine, substance hautement addictive qui peut affecter le développement du cerveau. La vapeur contient quant à elle, des particules fines qui pénètrent les poumons. "Il y a de nombreuses substances potentiellement toxiques", a conclu un rapport des Académies américaines des sciences, publié en 2018. Parmi elles, des métaux (nickel, plomb...) venant probablement de la bobine utilisée pour chauffer le liquide. La e-cigarette contient enfin d’autres additifs considérés sûrs dans l'industrie agroalimentaire, mais qui restent associés à des maladies pulmonaires ou qui n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies sous leur forme vaporisée. Il faudra donc attendre des études complémentaires pour avoir la certitude des effets à long terme du vapotage sur l’organisme. Les chercheurs ont encore peu de recul sur les cigarettes électroniques, vendues depuis le milieu des années 2000. En revanche, ces liquides ne contiennent pas certaines substances dangereuses que l'on trouve dans le tabac, comme le goudron (cancérigène) ou le monoxyde de carbone (facteur de maladies cardiovasculaires). Pour les personnes qui fument déjà, le consensus scientifique actuel est de remplacer la cigarette par le vapotage qui est moins nocif : la nicotine reste, mais les substances cancérigènes présentes dans les cigarettes ne sont plus inhalées."Même s'il est difficile de quantifier précisément la toxicité à long terme de la cigarette électronique, celle-ci est à l'évidence infiniment moindre que celle de la cigarette traditionnelle", concluait en 2015 l'Académie de médecine française. Mais l'OMS se montre plus prudente, prenant pour référence son rapport datant de 2014: "les SEAN (système électroniques d'administration de nicotine) sont probablement moins toxiques que les cigarettes mais il n'y a pas assez de preuves pour quantifier le niveau précis de risque", estime l'organisme international. Dans tous les cas, "les SEAN sont incontestablement nocifs et devront donc être régulés".
L'inquiétude vis-à-vis de ces produits concerne aussi leur adoption par des non-fumeurs, notamment les adolescents, cible du marketing de nombreuses marques. Plusieurs études montrent que les jeunes non-fumeurs qui se mettent au vapotage sont plus susceptibles de se mettre ensuite à fumer.
  L'OMS refuse en tout cas de considérer le vapotage comme un moyen de sevrage. Une étude britannique publiée en février dans le New England Journal of Medicine a observé que les e-cigarettes étaient plus efficaces que les patchs, gommes et autres produits de substitution. Toutefois, selon l'OMS, "nous n'avons pas encore assez de preuves". La possibilité que les vapoteuses jouent un rôle dans l'aide au sevrage tabagique "n'est pas claire" et diffère probablement selon les types d' e-cigarette, conclut l'organisme.
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