Selon les informations recueillies par France 2, une erreur de référencement serait à l’origine de ce surdosage. Une fiche de signalement indique que l’enfant aurait reçu 800 mg/m2 au lieu de 600 mg/m2, erreur qui aurait mis en jeu son pronostic vital.
Pour comprendre comment une telle erreur fut possible, il faut se rendre dans les sous-sols de l’hôpital où se trouve la pharmacie et la préparation des poches de chimiothérapie par des machines et robots. Depuis deux ans, le service subit de fortes tensions en raison du nombre croissant de malades et de problèmes de personnel. Résultat : Des erreurs, certes rares (par rapport au 90 000 chimiothérapies administrées chaque année) mais qui ont frôlé à chaque fois la catastrophe. Une enquête interne est en cours pour comprendre la dernière défaillance qui fut fatale au jeune patient. Avant le décès de ce dernier, les contrôles n’avaient lieu qu’au cours de la fabrication des traitements, selon Grégory Vial, directeur des affaires juridiques et de la communication : "dans la mesure où nous avons constaté, avec ce drame épouvantable, que cela ne suffisait pas, nous avons rajouté cette nouvelle ligne, qui elle est automatisée. Et ce contrôle-là, devient le contrôle libératoire au sens où tant que nous n’avons pas le retour du laboratoire exerçant ce dernier contrôle, la poche n’est pas envoyée dans le service". D’après la direction, aujourd’hui les chimiothérapies administrées au malade seraient parfaitement conformes. Selon l’enquête de France 2 : "cet été, deux nouveaux pharmaciens devrait être recrutés et la restructuration complète de la pharmacie sera terminée à l’automne". Bienvenue à Boris Johnson, nouveau Premier ministre britannique qui a succédé à Theresa May, au «club des Populistes»! Club qui l’air de rien grandit petit à petit. Ce fameux club qui tient un prétendu discours antisystème mais en crée parallèlement...