Résumé : Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses soeurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les moeurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…
Avis : N’ayant vu que des critiques très enthousiastes de ce livre, j’ai décidé de me laisser tenter à mon tour. Vivant à Grisaille, Merryvère et ses sœurs Tristabelle et Dolorine ont quelques problèmes d’argent. C’est pour cette raison que Merry est devenu cambrioleuse. Mais du genre plutôt malchanceuse, la jeune fille va se retrouver mêlé à un complot qui va mettre sa vie et celle de ses sœurs en danger.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, découvrir Grisaille et les trois sœurs, vivre les aventures à leur côté. Merry est super attachante – et n’a vraiment pas de chance. Tristabelle est une peste, mais extrêmement drôle, et Dolorine est une enfant qui voit les fantômes et qui écrit son journal. Je pense que les personnages et la façon dont l’histoire est racontée, font tout le livre. C’est extrêmement cocasse, baignée de pas mal d’ironie. Les situations sont marrantes, les personnages sont un peu loufoques. Il y a évidemment des passages un peu plus durs, mais de façon générale, l’ambiance est plutôt drôle.
Du coup, ce livre se lit extrêmement facilement, un vrai page turner. J’ai beaucoup ris surtout sur certains passages, et j’ai passé un très bon moment en compagnie de ces trois sœurs. Je vais donc directement enchaîner avec le tome 2.
Phrases post-itées :
« — Elle n’est pas morte. Blessée ? Possible. Torturée ? Probable. Mais morte ? Non. Juste un peu moins vivante, à la limite. Et moins humaine. »
« Les nécrophilosophes avaient – hélas – raison : la mort ça vous changeait vraiment quelqu’un. »
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