Étant un grand fan des œuvres littéraires de Tolkien, ainsi que des adaptations cinématographiques qui ont vu le jour (Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit), c’est avec un intérêt tout particulier que je me suis plongé dans ce biopic racontant la jeunesse d’un des auteurs les plus célèbres de la planète. Et s’il faut reconnaître que le long-métrage ne révolutionnera certainement pas le genre de par sa forme et sa narration extrêmement classiques, il n’en demeure pas moins un film au charme fou, qui plaira indéniablement aux amoureux du travail de l’auteur. Construit sur de traditionnels flashbacks, le récit s’attache à décrire les événements qui ont conduit Tolkien à concevoir l’une des plus grandes sagas fantastiques de tous les temps. Voyageant constamment entre le champ de bataille (moment charnière dans la vie de l’auteur) et les bancs d’Oxford (période où il rencontrera ses amis les plus précieux), l’histoire s’avère au final relativement dense, véhiculant – scènes après scènes – toutes les valeurs chères à l’écrivain. Dans Tolkien, il est ainsi beaucoup question d’amitié, de camaraderie, d’amour, mais également de bravoure et de solidarité. Autant d’éléments qui constituent indéniablement le cœur des romans de l’auteur britannique.
Emmené par un Nicholas Hoult remarquable dans la peau du célèbre auteur britannique, Tolkien est donc un biopic, certes classique, mais au charme indéniable. Plutôt bien écrit, le film voyage constamment du champ de bataille aux bancs d’Oxford pour décrire les événements qui ont conduit l’écrivain à concevoir l’une des plus grandes sagas fantastiques jamais écrites. Un joli moment de cinéma !