La suite très attendue d’Aobuta : Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl

Publié le 02 août 2019 par Tanja @HaKo_niwA

Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl est un film d’animation tiré de la licence Aobuta (nom complet Seishun Buta Yarou Seishun Buta Yarō wa Bunny Girl-senpai no Yume wo Minai). La série de 13 épisodes a été diffusé lors de la saison d’anime d’automne sur Wakanim. Il s’agit de l’adaptation des tomes un à cinq du light novel du même nom qui en compte neuf au total. Le film adapte donc les tomes six et sept. Les light novel ont été écrit par Hajime Kamoshida et illustrée par Kēji Mizoguchi.
Le film est sorti le 15 juin au Japon, et il a eu droit à une séance spécial au Grand Rex grâce à Wakanim qui a dû réquisitionner deux salles pour l’occasion.

Si vous n’avez pas vu la série commençons par expliquer : Le syndrome de la puberté. Ce sont des phénomènes anormaux qui, selon la rumeur qui circule sur le net, sont causés par la sensibilité et l’instabilité ressenties lors de l’adolescence.
Sakuta Azusagawa, un lycéen qui étudie près d’Enoshima, rencontre plusieurs jeunes filles souffrant du syndrome de la puberté. A chaque fois il va résoudre leurs problèmes. Reste Shoko dont il rencontre son double « jeune », alors que sa version lycéenne squatte chez lui au grand damne de Mai qui est devenue sa petite amie. Que cache Shoko ? Quel est la cause de son syndrome de la puberté ? Sakuta pourra-t-il faire quelque chose pour elle ?

©2018 HAJIME KAMOSHIDA/KADOKAWA CORPORATION AMW/AOBUTA Project

L’anime était déjà une bonne surprise. Pas de fan service comme on pourrait s’y attendre avec un titre pareil. Bien au contraire, les petites joutes verbales entre Sakuta, Mai ou encore Futaba sont vraiment amusantes. Au contraire Sakuta est un jeune homme comme on voudrait en rencontrer plus souvent dans la vraie vie, attentionné et voulant aider son prochain. Cette fois encore le film met l’accent sur les sentiments avec une petite touche de comédie. Pourtant à la fin le spectateur est rattrapé par la tragédie qui pointe le bout de son nez. Toute la salle était plaquée à son siège par l’émotion (j’ai entendu des larmes tomber). Le début à beau être léger, l’histoire n’en est pas moins dur au final. Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl est un arc intéressant de Aobuta. Et l’auteur tire à son paroxysme Le syndrome de la puberté.

Le doubleur, Kaito Ishikawa, change admirablement bien sa voix pour interpréter Sakuta (Naofumi -Shield Hero-, Tenya -My hero academia-, Kageyama -Haikyu!!-, Genos -one punch man-). Il donne vraiment une intensité incroyable à son personnage.

Le film est dirigé par Sōichi Masui a qui l’on doit des anime comme Sakura Quest, Hitsugi no Chaika et la série Aobuta bien entendu. Masahiro Yokotani (Free! – Dive to the Future, All Out!!, Bakumatsu) s’est occupé, cette fois encore, du scénario. Le tout est produit par le studio CloverWorks. La qualité est la même que pour l’anime, ce qui est très plaisant. On retrouve même le générique de fin. Grosse nostalgie pour les fans qui étaient dans la salle et qui venait de prendre une bonne claque dans la tête.

Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl est une suite très réussie pour l’anime. J’espère que vous pourrez la voir sur Wakanim très prochainement, mais n’oubliez pas vos mouchoirs. Si vous n’avez pas vu la série, surtout foncez. C’était l’une des séries de cette automne 2018 qu’il ne fallait pas manquer.