Critiques Séries : The Boys. Saison 1. Episodes 7 et 8.

The Boys // Saison 1. Episodes 7 et 8. The Self-Preservation Society / You Found Me.
SEASON FINALE

Je dois avouer qu’avec la saison 2 qui arrive, j’ai hâte de voir la suite. Tout d’abord, si j’avais envie que Homelander meurt à la fin de cette saison, c’était quelque chose d’impossible car sans le super-héros le plus indestructible, The Boys ne serait rien. Du coup, la série décide de se reporter sur Madelyn Stillwell. Elisabeth Shue aurait eu un joli rôle dans la première saison mais maintenant on peut lui dire au revoir et c’est dommage. Mais alors que la série s’était un peu ramollie avec les deux épisodes précédents, ces deux là accélèrent enfin les intrigues.

La première est celle de Starlight, entre son petit discours qui n’a pas plu dans l’épisode 1.05 et sa romance qui créée des histoires, elle est au coeur du conflit. Cependant, c’est quand même prévisible que Starlight se range du côté de celui qu’elle aime et pas de Vought. Surtout quand on voit comment Vought l’a traité dans l’épisode précédent. Mais j’aime beaucoup la façon dont la série construit son univers autour de Starlight et de son destin. Notamment dans « The Self-Preservation Society » où elle est confrontée à sa mère sur le fait qu’elle n’est pas née super-héros mais qu’elle a été créée. Et que sa mère a fait des choix de vie pour elle, sans lui donner l’occasion de rêver un jour de ce qu’elle veut réellement devenir.

Outre Starlight, nous avons Shockwave qui a quelques difficultés à se remettre de ses blessures de « The Self-Preservation Society ». La série s’amuse et je dois avouer que c’est une bonne chose, surtout que Shockwave n’est pas forcément mon personnage préféré mais le fait qu’il y ait l’implication de la drogue me plaît.

La seule vraie intrigue mal exploitée cette année (et qui le sera probablement dans la saison 2) ce sont tous les super-vilains que Homelander a créé en donnant la drogue dans tout un tas de coins du monde. J’aime bien l’idée qu’il y ait des super-terroristes, et tout ce que cela implique pour les super-héros qui seraient les seuls à pouvoir les combattre. Homelander de son côté prouve encore une fois qu’il est quelqu’un de malin. Pas seulement car il a osé tuer Madelyn, mais aussi car il comprend le fonctionnement des autres avant qu’ils n’agissent et je trouve ça assez fascinant sur bien des points.

The Boys prouve donc avec ces deux épisodes qu’elle savait ce qu’elle voulait faire et notamment le fait que la saison 1 est à voir comme une grande introduction à la suite des aventures de tous ces personnages. C’était parfois un brin long mais la fin vaut son pesant d’or donc j’ai déjà hâte de voir la suite. Ne serait-ce que pour voir où va mener l’auto-destruction de The Deep (et sa façon de se réconcilier parfois avec la vie depuis ce qui s’est passé dans l’épisode 1.06) ou comment Billy Butcher va s’en sortir et ce que cela va impliquer pour sa femme. Il y a pas mal de réponses dans ces deux épisodes mais aussi pas mal de zones d’ombre.

Note : 8.5/10. En bref, fin de saison divertissante et fun à l’image de ce que la série veut incarner depuis le départ.