Retour réussi de la série 8 après 20 ans ?
La série 8 est de retour ! Disparue des catalogues et concessions BMW au terme de la production du type E31 de 1989 à 1999, BMW revient aux grands coupés GT après un hiatus de près de 20 ans. Et grand ne s'entend pas qu'au figuré: 4851 mm d'aluminium bavarois dont les proportions, les porte-à-faux en particulier, amplifient encore la perception de longueur. Les regards médusés des passants ne laissent aucun doute sur la présence visuelle de l'auto, et sa rareté relative.
La ligne sera laissée à l'appréciation subjective de chacun(e), mais un point objectif important est que le packaging ne fait pas de la série 8 un coupé quatre places. La garde au toit et le manque d'espace aux jambes la cantonnent au niveau d'une Porsche 911 en matière d'habitabilité: enfants ou personnes de très petite taille, dans un espace confiné. Nous ne sommes pas en présence d'un coupé GT 4 places.
Nous avons naturellement opté pour une M850i xDrive, la seule alternative disponible (840d) n'ayant rien de particulièrement affriolant. Le V8 de 4.4 litres s'ébroue dans le brouf inimitable d'un V8. Ce moteur est une déclinaison à peine assagie du V8 de la M5.
BMW a très logiquement laissé un espace de différenciation à la M8 dont la version compétition atteint 625 chevaux à 6000 t/min, mais dont le couple maxi reste identique à 750 Nm.
La position de conduite surprend par la hauteur de l'assise, renforçant la sensation d'un toit bas. Hormis son grondement au ralenti, le V8 est extrêmement discret en mode Confort, ce qui concourt à un silence de fonctionnement remarquable sur autoroute, malgré l'absence de double vitrage.