. Indice ZEW (sentiment et perspectives économiques des analystes financiers et investisseurs institutionnels allemands) : cette seconde présentation de cet indice sous une
forme graphique ci-dessous est à nouveau clair avec une dégradation des perspectives dans la droite ligne du mois précédent présentant une aggravation du sentiment désormais très loin de la
moyenne historique (en bleu)
Le niveau est de -63,9 en juillet après -52,4 en juin et contre -56 attendu. Il s'agit du plus faible chiffre depuis fin
91. Le DAX 30 perd - 1,91 % sur la séance.
Consommation : toujours aux US, les ventes au détail ont pris + 0,1 % en juin après + 0,8 % en mai mais sous les attentes à + 0,4 %. Le diagnostic reste le même : la
progression reste limitée mais la consommation suivant cette donnée ne 'lâche' pas encore comme lors de la précédente phase récessive de 2001-2002.
→ Le discours attendu concernait celui du Président de la Fed devant le Sénat US. Si rien de décisif n'a été évoqué, on notera à nouveau
l'importance de l'attention que porte la Réserve Fédérale à l'inflation, ceci ne permettant plus de procéder à des baisses de taux alors que les risques sur la croissance économique ont été cités
comme étant surtout liés au bon fonctionnement des marchés financiers dont l'Institution fait sa priorité.
Les prévisions de croissance de la Fed ont par ailleurs été révisées à la hausse pour 2008 à une fourchette de + 1/1,6 % contre + 0,3/1,2 % il y a 3 mois en arrière. Toujours devant le Sénat, le
patron du Trésor, H.Paulson, a réaffirmé la volonté du gouvernement de soutenir Freddie Mac et Fannie Mae mais toujours sans en préciser le montant et en indiquant que pour l'heure les rachats
d'actions de ces entités et l'augmentation des lignes de crédit d'urgence ne seraient mis en oeuvre qu'en cas de besoin.
Paris Termine en baisse de -1,96 % à 4 061,15 points alors que le Dow Jones perd encore - 0,85 % sous les 11 000 points et sonde son support (cf. Dow Jones - Analyse graphique : Un double support chauffé à blanc ) Fannie Mae rechute à nouveau sévèrement de 27,34 %, le plan la concernant restant très flou.
Les déboires du crédit US ont amené l'euro à un nouveau record contre dollar au-delà des 1,60 avant de se replier au fur et à mesure que le marché retrouvait un peu de calme. Le baril de pétrole
passé d'un plus haut à 146 à un plus bas de 136 $ n'aura pas permis de vraiment soutenir la tendance. Les opérateurs sont allés
trouver refuge dans les obligations de durées courtes allant soit pour les périodes de 2 à 3 ans en Europe.