L'urbanisme lite selon Rem Koolhaas

C'est en 1995 que Rem Koolhaas inventait ce concept : l'urbanisme LITE (et pas light). Je ne sais pas pourquoi, mais ça fait maintenant depuis ce temps ça me tourne dans la tête. J'ai l'impression, à la suite de la lecture d'un article dans le d'A de mars (que j'ai volé en lousedé au Conseil de l'Ordre du Centre*) qu'on s'en est complètement écarté.
Pourtant j'adore, c'est vrai, les nouveaux projets urbains (vraiment, le d'A de mars est intéressant, procurez vous le : empruntez le ou comme moi volez le). Je pense sincèrement que l'on ne peut faire émerger les villes oubliées de France que grâce au projet urbain fort.
On est, il me semble, dans un urbanisme événementiel à la perpétuelle recherche de la réussite qu'a vécu la ville de Bilbao grâce au musée de l'architecte Franck Gehry)
* je l'ai volé mais je le rendrai... promis... si j'oublie pas (faute avouée à demi pardonnée)
Voici le texte traduit à l'arrache grâce à Google outils linguistiques qui traduisent mal, mais traduisent quand même (texte original en anglais >>> ICI):
1995 Rem Koolhaas "Whatever Happened to Urbanisme?" de Rem Koolhaas et Bruce Mau, S, M, L, XL [In The City Cultures Reader, Malcolm Miles, Tim Hall, Iain Borden, éd. Routledge, Londres, 2000]
Ce siècle a été une bataille perdue avec la question de quantité. En dépit de ses premières promesses, ses fréquentes bravoure, l'urbanisme n'a pas été en mesure d'inventer et de mettre en œuvre à l'échelle demandée par sa démographie apocalyptique. En 20 ans, Lagos est passé de 2 à 7 12 à 15 millions d'Istanbul a doublé, passant de 6 à 12. Chine se prépare à encore plus stupéfiant de multiplications. Comment expliquer le paradoxe que l'urbanisme, en tant que profession, a disparu au moment où l'urbanisation partout dans le monde - après des décennies d'accélération constante - est sur la voie de la mise en place d'un définitif, global "triomphe" de la condition urbaine? Modernité, alchemistic promesse - de transformer la quantité en qualité grâce à l'abstraction et la répétition - a été un échec, un canular: la magie qui ne fonctionne pas. Ses idées, l'esthétique, des stratégies sont finis. Ensemble, toutes les tentatives de faire un nouveau départ seulement ont discrédité l'idée d'un nouveau départ. Une honte collective à la suite de cet échec a laissé un énorme cratère dans notre compréhension de la modernité et de modernisation. Qu'est-ce qui rend cette expérience déconcertante et (pour les architectes) est humiliant de la ville de défi persistance et la vigueur apparente, en dépit de l'échec collectif de tous les organismes qui agissent sur elle ou d'essayer de l'influencer - créative, sur le plan logistique, sur le plan politique. Les professionnels de la ville sont comme des joueurs d'échecs qui perdent à l'informatique. Un pilote automatique pervers constamment outwits toutes les tentatives de capturer la ville, tous les gaz d'échappement des ambitions de sa définition, ridiculise les plus passionnés affirmations de son échec et l'impossibilité avenir, il oriente de plus amples implacablement sur son vol vers l'avant. Chaque catastrophe annoncée est en quelque sorte absorbé l'infini sous la couverture de l'urbain. Alors même que l'apothéose de l'urbanisation est évident et mathématiquement inévitable, une chaîne d'arrière-garde, d'évasion actions et positions reporte le moment final de calcul pour les deux professions autrefois impliqués dans la plupart des villes - architecture et l'urbanisme. Pervasive l'urbanisation a modifié la condition urbaine elle-même au-delà de la reconnaissance. "La" ville n'existe plus. Comme le concept de ville est déformée et tendues au-delà de précédent, chaque insistance sur sa condition primordiale - en termes d'images, de règles, de la fabrication - de manière irrévocable par la nostalgie conduit à l'insignifiance. Pour les urbanistes, la redécouverte tardive des vertus de la ville classique au moment de leur impossibilité définitive mai ont été le point de non retour, mortels moment de la déconnexion, disqualification. Ils sont maintenant des spécialistes de la douleur fantôme: examiner les médecins médicaux subtilités d'un membre amputé. Le passage d'une ancienne position de force à une station de réduction de relative humilité est difficile à réaliser. Le mécontentement avec la ville contemporaine n'a pas conduit au développement d'une alternative crédible, il a, au contraire, inspirée seulement plus raffiné des manières d'insatisfaction. Une profession persiste dans ses fantasmes, son idéologie, sa prétention, ses illusions de participation et de contrôle, et est donc incapable de concevoir de nouveaux modesties, partielle interventions, réalignements stratégiques, compromise positions qui pourraient avoir une influence, redirection, réussir dans un nombre limité de termes, regrouper, commencer à partir de rien même, mais jamais rétablir le contrôle. Parce que la génération de Mai 68 - la plus importante génération jamais, pris dans le "narcissisme collectif, d'ordre démographique bulle" - est maintenant enfin au pouvoir, il est tentant de penser qu'il est responsable de la disparition de l'urbanisme - l'état de choses dont les villes ne peuvent plus être effectués - paradoxalement parce qu'il redécouvert et réinventé la ville. Sous le pavé, la plage (sous la chaussée, plage): dans un premier temps, Mai 68 a lancé l'idée d'un nouveau départ pour la ville. Depuis lors, nous avons été engagées dans deux opérations parallèles: documenter notre immense admiration pour la ville existante, le développement des philosophies, des projets, des prototypes pour une préservé et la ville reconstituée et, en même temps, rire le domaine professionnel de l'urbanisme à d'existence, démantèlement dans notre mépris pour ceux qui prévu (et fait d'énormes erreurs dans la planification) les aéroports, les villes nouvelles, villes satellites, des autoroutes, des immeubles de grande hauteur, les infrastructures et tous les autres retombées de la modernisation. Après le sabotage de l'urbanisme, nous ont ridiculisés au point où tout le départements universitaires sont fermées, bureaux de faillite, tiré bureaucraties ou privatisées. Notre «sophistication» cache principaux symptômes de la lâcheté centrée sur la simple question de prise de position - peut-être les plus élémentaires action en faisant la ville. Nous sommes en même temps dogmatique et d'évitement. Notre sagesse fusionné peut être facilement caricaturale: selon Derrida nous ne pouvons pas être ensemble, selon Baudrillard nous ne pouvons pas être réel, selon Virilio nous ne pouvons pas être là. "Exilé dans le monde virtuel": terrain pour un film d'horreur. Notre relation avec la "crise" de la ville est profondément ambigu: il nous reste blâmer les autres pour une situation à laquelle nos deux incurables utopie et notre mépris sont responsables. Grâce à notre relation avec hypocrite pouvoir - méprisant encore convoitises nous démantelé un ensemble de la discipline, nous isoler sur le plan opérationnel, et a condamné des populations entières à l'impossibilité d'encodage civilisations sur leur territoire - l'objet de l'urbanisme. Maintenant, nous sommes à gauche avec un monde sans l'urbanisme, seulement l'architecture, l'architecture de plus en plus. La netteté de l'architecture est sa séduction, il définit, exclut, limite, se sépare de la «repos» - mais il consomme également. Il exploite les gaz d'échappement et les potentiels qui peuvent être générés finalement que par l'urbanisme, et que seules les imagination de l'urbanisme capable d'inventer et de renouveler. La mort de l'urbanisme - notre refuge dans les parasites de l'architecture de sécurité - crée une catastrophe immanente: de plus en plus de substance se greffe sur la faim racines. Dans notre plus permissive moments, nous avons remis à l'esthétique du chaos - "notre" le chaos. Mais au sens technique du chaos est ce qui se passe quand il ne se passe rien, pas quelque chose qui peut être conçu ou adopté, c'est quelque chose qui s'infiltre, il ne peut être fabriqué. La seule relation légitime que les architectes peuvent avoir avec le sujet du chaos est de prendre la place qui leur revient dans l'armée de celles consacrées à résister, et d'échouer. S'il doit y avoir un "nouvel urbanisme", il ne sera pas fondée sur le double fantasmes de l'ordre et de toute-puissance: elle se fera par la mise en scène de l'incertitude, il ne sera plus concerné avec l'accord de plus ou moins permanente objets, mais avec la l'irrigation des territoires ayant un potentiel, il ne sera plus stable pour objectif configurations, mais aussi pour la création de permettre aux domaines qui tiennent compte des processus qui refusent d'être cristallisée dans sa forme définitive, il ne sera plus méticuleux sur la définition, l'imposition de limites, mais sur une extension de notions, refusant les limites, non pas de séparer et d'identifier les entités, mais de découvrir innommable hybrides, il ne sera plus obsédée par la ville, mais avec la manipulation de l'infrastructure sans fin pour intensifications et de diversification, des raccourcis et des redistributions - la réinvention de l'espace psychologique. Depuis le milieu urbain est devenu omniprésent, l'urbanisme ne sera plus jamais sur ces "nouveaux" seulement "plus" et la "modification". Il ne sera pas sur le civilisé, mais sur le sous-développement. Comme il est hors de contrôle, l'urbain est sur le point de devenir un vecteur majeur de l'imagination. Redéfini, l'urbanisme non seulement, ou surtout, être une profession, mais une façon de penser, une idéologie: accepter ce qui existe. Nous faisions des châteaux de sable. Maintenant, nous baigner dans la mer qui a balayé les éloigner. Pour survivre, l'urbanisme devront imaginer une nouvelle nouveauté. Libéré de ses fonctions atavique, l'urbanisme redéfinie comme un mode de fonctionnement sur l'inévitable attaque architecture, envahir ses tranchées, de conduire ses bastions, de saper ses certitudes, exploser ses limites, ses préoccupations au ridicule avec la matière et la substance, de détruire ses traditions, la fumée de ses practitionets. L'échec apparent de la population urbaine offre une occasion exceptionnelle, un prétexte pour nietzschéenne frivolité. Nous devons imaginer d'autres concepts 1001 de la ville, il faut prendre des risques insensés, il faut oser être tout à fait sans esprit critique, il faut avaler profondément l'honneur et le pardon de gauche et de droite. La certitude de l'échec doit être notre gaz hilarant / oxygène; modernisation de notre plus puissant médicament. Depuis nous ne sommes pas responsables, nous devons devenir irresponsable. Dans un paysage de plus en plus la rapidité et l'éphémère, l'urbanisme n'est plus ou doit être le plus solennel de nos décisions; urbanisme peuvent alléger, devenir une science homosexuelle - Lite Urbanisme. Et si nous simplement déclarer qu'il n'y a pas de crise - redéfinir nos relations avec la ville pas comme les décideurs, mais comme sa seule sujets, comme ses partisans? Plus que jamais, la ville est tout ce que nous avons.

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