Les rechutes dans l’auto-mutilation.

Publié le 26 juillet 2019 par Des/ordres @adadelita


C'est encore un petit article sur l'auto-mutilation. Car oui pendant longtemps il arrive que nous ne touchions plus à nos jolis poignets, où pour d'autres, à quelconque autre partie du corps.
Mais ces petits démons qui nous poussent à nous faire physiquement souffrir peuvent dans nos mauvaises périodes hanter nos journées, nos nuits, quand ils décident d'être partie prenante de notre cerveau après quelques réflexions et crises un peu trop poussées.
Ce n'est pas un échec ! C'est seulement un moment de faiblesse. On veut se rappeler qu'on peu l'espace de quelques petites coupures, piéger notre cerveau pour qu'il ne réfléchisse plus autant. Se faire du mal physiquement pour oublier la douleur interne. C'est compliqué de faire la part des choses en étant cyclothymique (personnellement). Il est d'autant plus compliqué de devoir gérer toutes nos informations en essayant de garder notre calme.
Lutter contre l'auto-mutilation est bien et très courageux ! Mais seules les personnes connaissant vraiment ce problème ou d'autres auto-destructions comprennent vraiment la difficulté à se contrôler pour ne pas prendre le chemin de l'auto-destruction.
Après tout c'est un moyen comme un autre de se faire du mal. Aucune n'est en droit de juger car personne n'est A VOTRE place. Vous devez prendre ce qui est positif dans ce qui vous ait donné en conseil. Le positif, rien que le positif.
Ne surtout pas banaliser l'auto-destruction. Une personne qui s'auto-détruit ne fait pas ça pour se rendre intéressant. C'est tout simplement une personne qui souffre. Peut importe la raison, ce n'est pas à prendre à la légère. Cela laisse des cicatrices et c'est le cas de le dire.
Il est vrai qu'après coup, utiliser ce moyen chaque fois lorsque nos angoisses nous perturbent est difficile et nous pénalise aussi.
Mais rechuter une fois, deux fois, et encore d'autres fois ce n'est pas grave. Mais il faut admettre que nous avons besoin d'aide et trouver les personnes à qui se confier sur ce sujet. Ne surtout pas faire attention aux préjugés ou aux phrases qui nous atteignes. Continuer de lutter et accepter que parfois, nous n'y arrivons pas parce que nous sommes des personne humaines avec nos problèmes comme chacun ici-bas.
C'est assez déroutant comme procédé de souffrance, il faut savoir que les gens autour peuvent être un peu déboussolés par cette violence que l'on s'inflige. Alors c'est dans ses moments là qu'il faut s'aimer soi-même, ne pas se braquer, apprendre à comprendre nous-mêmes ce que nous ressentons avant d'espérer que les autres comprennent. Personne n'est à votre place. Vous êtes le seul, la seule, l'unique avec votre histoire et vos plaies internes ou externes.