Avec les mains, version (très) légèrement remaniée.

Publié le 25 juillet 2019 par Guy Deridet

Un article de la rubrique sexualité de ce site paru en 2011, vu 13292 fois à ce jour, que je reprends dans la rubrique Archives, et qui lui, n'a pas pris une ride 😏



Je regardais l'autre soir l’émission de Ruquier «On n’est pas couché» avec entre autres Brigitte Lahaie, ex-grande prêtresse du sexe en France, qui a dit à un moment : «Les femmes ont tendance à négliger les testicules pendant les rapports amoureux»

J’ai tout de suite été interpellé quelque part.

Avec les mains…

Je saisis donc l’occasion pour souligner que non seulement les femmes négligent les testicules mais qu’elles font preuve, trop souvent, d’une passivité désolante. Alors que par ailleurs elles ne sont pas les dernières à dénoncer les faibles prestations de leurs compagnons.

Comme j’ai déjà eu souvent l’occasion de l’écrire sur ce blog les femmes, même en 2019, ont trop tendance à considérer qu’elles font l’abandon de leur corps (et encore, rarement en totalité) et que cela devrait largement suffire au mâle qui les occupe temporairement, ou à plus longue échéance. Au demeurant, le mâle en question bande et éjacule, alors où est le problème ?

Le problème, chère Madame, est le même que celui que vous connaissez vous-même fort bien. A savoir que certains mâles vous font indéniablement beaucoup plus d’effet que d’autres. En d’autres termes, sur votre échelle personnelle de satisfaction sexuelle, un coït peut-être noté de 0 à 10, sur une échelle de 10. Y compris avec le même partenaire, mais à des occasions différentes.

Sachez donc que pour les hommes c’est la même chose. A savoir que, toutes érections et éjaculations égales par ailleurs, certaines femmes nous font beaucoup plus d’effet que d’autres. Pourtant, vous auriez tendance à penser que si votre partenaire bande et jouit, c’est qu’il est pleinement satisfait.

Erreur grave, qui explique pourquoi certaines femmes ont dans un lit beaucoup plus de succès que d’autres. Cette erreur est souvent la conséquence de la conviction profonde ancrée chez la plupart des femmes, que l’homme, au lit, n’est qu’une bête primaire, qui ne sait que bander et jouir, avant de se tourner sur le côté pour dormir. Certes, certains hommes sont comme cela, mais pas tous, et en particulier, pas ceux qui seraient susceptibles de vous plaire le plus.

Qu’est ce qui fait la différence ? N’étant pas une femme je ne saurais le dire. En revanche, concernant les hommes, je suis peut-être mieux placé pour aborder ce sujet.

Mettons tout de suite de côté la question de l’amour, souvent primordiale aux yeux des femmes. Un homme amoureux, en effet, aura tendance à jouir très vite, ce qui n’est pas bon du tout, ni pour vous, ni pour lui. Pour vous d’abord, parce que la femme généralement, a besoin de pas mal de temps et d’attentions pour éprouver un orgasme. Face à une éjaculation rapide elle se retrouve donc, généralement, frustrée. Quelle est la différence entre un mari et un amant : 30 minutes ! Et pas 30 centimètres, comme le croient la plupart des hommes. Bien entendu, si vous avez la chance de tomber sur 30 minutes, 30 centimètres, et l’art de conjuguer tout cela au féminin pluriel, c’est mieux. Mais comme les princes charmants, c’est plutôt rare.

Pour l’homme ensuite, il a joui certes, mais tellement rapidement que sur l’échelle masculine de la satisfaction sexuelle ce coït pourra être classé de 1 à 4. Bien sûr s’il est amoureux il aura tendance à lui attribuer une note de 9 à 10 mais d’une part ça va immanquablement lui passer avec le temps, et d’autre part, jouir tout seul et très vite, c’est également très frustrant pour l’homme.

Petite observation au passage. Être amoureux, pour un homme, n’est pas un avantage, à mon sens, pour bien faire l’amour. Pour une femme au contraire c’est un gros avantage, car elle aura tendance à se libérer et à se laisser aller beaucoup plus facilement. J’ai toujours pensé qu’en matière sexuelle la femme doit se laisser aller, et son partenaire doit tout mettre en oeuvre pour cela, alors que l’homme en revanche doit pouvoir se contrôler, jusqu’au moment opportun, évidemment, où il pourra se lâcher complètement à son tour.

Comme disait Cioran : Un bon amant c’est quelqu’un qui sait allier une tendresse d’anémone avec un tempérament de vampire. C’est pour cela d’ailleurs que les femmes, et les hommes sont un peu (beaucoup) désemparés, de nos jours, par rapport au sexe. Jadis, il fallait être viril, velu et notoirement macho pour plaire aux femmes.

Aujourd’hui il faut être exactement le contraire : cacher sa virilité et éviter absolument toute approche un tant soit peu machiste de la femme. Mais le drame est que si vous maintenez cette attitude au lit vous allez droit au fiasco. En effet, si la femme moderne aime la tendresse et abomine les machos, elle continue quand même, dans l’intimité de l’alcôve et à l’abri des regards des féministes de tous poils, à aimer être possédée par un (vrai) mâle. Ce qui ne veut pas dire doté d’un appendice gigantesque, messieurs les gros machos, mais capable de lui faire l’amour pendant des heures, en alternant constamment et savamment la tendresse et ce que j’appellerais une bestialité de bon aloi.

Ce qui se traduit en pratique par une pénétration délicate et une longue période de lents va et vient, accompagnés par exemple de tendres baisers dans le cou et de douces paroles à l’oreille, pour finir, à point nommé, par une chevauchée fantastique, complètement débridée, avec coups de reins dévastateurs, tirages de cheveux, claques sur les fesses, et éjaculation finale sur les seins, voire faciale, si on connaît bien la dame...et si elle vous a suivi jusque-là.

Tout cela n’est pas évident du tout, pour le monsieur. Cela demande une excellente condition physique, un contrôle parfait de ses émotions et donc de son éjaculation (qui ne s’acquiert qu’après de longues années de pratique, avec de préférence, de nombreuses partenaires) et une sensualité peu commune, capable de ressentir instantanément à quel moment il faut être tendre et délicat et à quel moment il faut lâcher les chevaux. Sans jamais se tromper...

Pour en revenir aux femmes maintenant, j’ai très souvent constaté une certaine passivité de leur part pendant les rapports sexuels. Je précise qu’étant célibataire, et bien décidé à le rester, depuis 25 ans, j’ai eu l’occasion, et je continue à bientôt 73 ans, de connaître bibliquement beaucoup de femmes. Beaucoup, c’est plusieurs centaines. Je n’ai pas de mérites, je ne fréquente que des professionnelles. Mais dans des endroits «exotiques» Madagascar depuis 1996, la Thaïlande, où j’ai habité sept ans, ce qui n’a rien à voir avec la prostitution que l’on connaît, en Occident en général, et en Europe en particulier.

Bien entendu, il parait que maintenant (des études l’attestent) la fellation, voire la sodomie sont de plus en plus usitées dans les rapports sexuels. Néanmoins, j’ai rarement connu des femmes qui savent, par exemple, se servir de leurs mains pendant les ébats.

Que peut faire une femme avec ses mains pendant l’amour ? Oh, bien des choses en somme. Elle peut enlacer, caresser le dos, la poitrine ou les fesses du monsieur, (il aime ça, lui aussi) en évitant toutefois de le lacérer avec les ongles. Un peu de contrôle, de la part de madame aussi, peut s’avérer très agréable.

Elle peut également, c’est déjà beaucoup plus rare, caresser les testicules du monsieur, zone extrêmement érogène chez la plupart des hommes. Une très légère caresse sur cette partie très sensible, pendant qu’il est déjà en vous, produira un effet immédiat sur la qualité de son érection. Ce que, dans votre position, vous ne manquerez pas de mesurer, voire d’apprécier. Ce genre d’attention s’avère non seulement très agréable pour votre compagnon, mais permet aussi de réveiller instantanément souvent une virilité éventuellement défaillante.

Cette gâterie, comme on disait avant le règne des féministes, est extrêmement agréable dans toutes les positions mais surtout dans la position dite de la levrette, à l’occasion de laquelle les testicules, éléments essentiels de ce que Madame Lahaie appelle opportunément, le service trois pièces des messieurs, sont particulièrement ...exposées.

Une variante extrêmement efficace, vous pouvez m’en croire, mais plus «sportive», est d’utiliser les deux mains dont le créateur, dans sa bonté infinie, vous a dotées. Une main caressant les testicules et l’autre serrant la base du pénis de votre partenaire. Ce qui a aussi pour effet immanquable et collatéral de réveiller l’énergie d’icelui. Si vous serrez, fermement, la base du membre viril, vous observerez immédiatement qu’il ne manque pas de grossir, et même de se raidir. C’est ainsi que d’une part vous pourrez constater, de visu et "de tactu" ce que turgescent veut dire, et que, d’autre part, cette découverte physiologique ne manquera pas de s’avérer d’une grande utilité pour la suite de vos ébats. Pour lui, et même pour vous. Tant il est vrai qu’il y a peu d’hommes flaccides...lorsqu’ils sont bien pris en mains (Thessaloniens 05:11)

L’antique position du missionnaire, par exemple, retrouvera certainement, avec cette notable variante, une nouvelle jeunesse. La levrette aussi, comme je le disais plus haut, mais avec une seule main dans ce cas . Ce qui est tout à fait possible, et extrêmement efficace.

J’ai fréquenté en son temps de façon assidue, bien que hebdomadaire, une charmante jeune femme (majeure et vaccinée) que je venais d’initier à ces jeux de mains, que d’aucuns ne manqueront pas de qualifier de jeux de vilains, mais qui, à mon sens, gagneraient à être plus connus. Elle y a même ajouté une variante, à savoir que non seulement elle serre la base de mon pénis, en partie inséré à l’intérieur de son vagin, mais qu’en plus, carrément elle le masturbe, tout en me caressant les testicules avec son autre main. J’ai vraiment l’impression de faire l’amour à plusieurs femmes en même temps, ce qui n’est pas, bien au contraire, pour me déplaire. Zy va ? Non, Shiva !

Pour rester sur les caresses testiculaires et les pressions à la base du pénis, ne pas les oublier également, à l’occasion de la fellation, paraît-il plus répandue de nos jours. Ce serait vraiment dommage, car beaucoup d’hommes, dont je suis, sont plus sensibles encore des testicules que de la verge.

J’insiste encore sur le fait que c’est non seulement très agréable pour l’homme mais aussi très efficace quant à la qualité de son érection. Ce qui constitue tout de même la condition «sine qua non» d’un rapport sexuel réussi.

Je vois d’ici les objections possibles à ce genre de gâterie : «-J’ai fait cela à mon mari hier soir ; il s’est répandu en trois minutes. Que faire ?»

De deux choses l’une, si j’ose dire, soit vous aimez faire l’amour, soir vous appréciez modérément cet exercice.

Si vous n’aimez pas trop le sexe ce sera un excellent moyen d’écourter les ébats et de revenir à votre bouquin. Monsieur sera ravi, et vous tranquille, avec la satisfaction virile du devoir conjugal accompli.

Si vous aimez faire l’amour en revanche il va vraiment falloir apprendre à votre compagnon à combattre l’éjaculation précoce. Pour cela, je ne connais qu’une méthode : remettre plusieurs fois sur le métier l’ouvrage. La deuxième fois il devrait normalement tenir plus longtemps. La troisième fois en principe, devrait être la bonne. Attention toutefois : au-delà de cinq fois, s’il n’y pas de progrès, et si vous n’avez pas déjà renoncé (parce que c’est particulièrement frustrant) il vous faudra l’inciter à consulter car vous risqueriez de le tuer.

Si, en revanche, votre compagnon est éjaculateur précoce et a, en plus, tendance à s’endormir après sa piètre prestation, prenez un amant ou ...achetez vous un sex-toy. Ça ne coûte pas cher du point de vue du rapport... qualité/prix, ça passe partout, et en ce qui concerne les femmes (qui ont beaucoup d’avantages sur nous dans ce domaine) ça ne les fatigue jamais. Sans compter que, de nos jours, c’est du dernier chic.

Si c’est la première fois que vous pratiquez avec cette personne, ces jeux de mains vous permettront de tester efficacement les capacités du monsieur, et ensuite, si vous le souhaitez, de vous l’attacher durablement.

Mais c’est vous qui voyez...