Concevoir un cabriolet sur la base d'un coupé, même si l'opération est planifiée dès la conception de la plateforme, est un exercice périlleux. Il peut mener à de cruelles déceptions, la Bentley Continental GT mk2 ou l' Audi RS5 B8 étant des exemples à ne pas suivre.
C'est donc avec une certaine crainte que je préparais cet essai de la DBS Superleggera Volante. D'un côté, la perspective de profiter des plaisirs incomparables de la conduite d'une super-GT au grand air alpin, de l'autre la possibilité que les sensations soient gâchées par la perte de rigidité de la caisse. Si le concept n'est pas intuitif, prenez une boîte à chaussures, essayez de la tordre, puis retirez le couvercle et répétez l'exercice.
Autant couvrir le sujet d'emblée: l'intégrité structurelle de la DBS Superleggera Volante souffre de l'ablation du toit, mais pas au point où le défaut est majeur et rédhibitoire. Les tremblements dans la direction, les vibrations du cadre du pare-brise trahissent la perte de rigidité torsionnelle, mais sans péjorer le plaisir de conduite. Le choix d'une version Volante n'est donc pas à proscrire.