L'âge de raison ou l'âge d'assumer ce que l'on est, cela fût pour moi le moment d'admettre que me coucher à 6h le dimanche, en ce mois de juillet où la fatigue m'a déjà submergée, c'est une semaine garantie où je traîne des pieds !
J'ai pourtant assumé la tête haute ma semaine de festivités qui a débuté par un entrainement de course à pied en vue de la féminine et engagée Parisienne, la course qui aura lieu le 7 septembre à Paris. J'ai enchaîné avec le concert de Jack Johnson à Bercy qui m'a déçue autant qu'enchantée, le californien a du talent mais manque cruellement de charisme ou peut-être suis trop habituée à Franz Ferdinand hurlant sur la scène ou Beyoncé remuant ses formes dans un mètre de tissu pailleté ?! Le jeudi fût l'heure de célébrer entre collègues et clients, la Pétanque parisienne, entre les gouttes de pluies et les verres de Vouvray. Le coucher à 4h30 fût un réel bonheur, le réveil 4h plus tard beaucoup moins.
J'ai donc décidé de consacrer mon week-end au repos bien mérité et j'ai enchaîné de longues nuits réparatrices. L'âge de raison, c'est ça, c'est écouter son corps et ses besoins quand les kilos s'enfuient trop vite et que les paupières sautillent de fatigue. J'ai réussi à mettre le nez dehors, le temps de découvrir Le Voyage aux Pyrennées au cinéma, fable farfelue et inesthétique, qui m'a laissé un souvenir gris et mitigé. J'ai fait la connaissance de Jen autour d'un verre à Anvers (ça pourrait presque faire un poème !) et j'ai profité d'un dimanche soir sans la perspective du terrible lundi matin. Le lundi m'a vue travailler (juste pour prendre de l'avance), buller, lire (une merveille que je vous ferai découvrir bientôt) et pique-niquer sur le Pont des Arts au pied d'un soleil couchant avant de découvrir comme une gamine emerveillée, mon premier feu d'artifice du 14 juillet à Paris.
J'ai toujours aimé les rassemblements humains, surtout ceux où l'on a tous 10 ans dans la tête l'espace de quelques heures. Ce n'est pas l'âge de raison, c'est juste assumer mon envie de voir plus souvent mes amis, ma famille, de voir plus souvent les gens applaudir et sourire. De rentrer en Vélib au milieu de la nuit parce qu'il fait chaud et que j'ai de l'énergie à revendre en cette fin de week-end.
Et puis mardi est arrivé...